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Le mal, c’est la haine de soi !

, par  vanneste , popularité : 4%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

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Le vandalisme a comme d’habitude régné autour des Champs-Elysées hier soir après le match Bayern-PSG. Ce type d’événement est tellement récurrent qu’il n’étonne plus. Il fait désormais partie du paysage national. Il semble normal, presque traditionnel que l’avenue française la plus connue dans le monde entier et dont les images devraient attirer les touristes devienne l’épouvantail au coeur d’un pays infréquentable, où la sécurité n’est plus assurée.

Pourtant, cet épisode n’est pas anodin. Il condense l’effondrement de notre pays, le désastre total de sa politique. Sur le plan économique, il est essentiel que notre pays attire les touristes et les capitaux. Il est donc primordial que son image soit positive en alliant une sécurité efficace, un dynamisme des activités attractif et une beauté des lieux séduisante. Or, au sein même de ce qu’on appelle le « triangle d’or », des bandes de sauvages ont détruit une douzaine de magasins et une quinzaine de voitures. Que doit penser le Chinois, le Japonais, l’Américain ou n’importe quel Européen de cette voiture qui brûle dans la nuit au milieu d’une foule surexcitée ? Parce qu’un match de football opposait à Lisbonne deux entreprises de spectacle sportif qu’on qualifiera d’internationales, une fois de plus, des scènes d’émeutes, des saccages se sont déroulés à Paris ! A Münich, siège de l’équipe victorieuse, rien de tel : on a fêté la victoire. A Paris, victoire ou défaite, on casse !

Le ministre de l’intérieur a parlé de sauvagerie, un terme plus fort qu’ « ensauvagement » dont certains avaient déjà cru devoir saluer l’audace. Et il a dit que ces débordements étaient inadmissibles…. Moyennant quoi, ils ont eu lieu. La police était présente en force et n’a pas assuré la protection des biens. Une fois de plus, sur ordre elle a failli à sa mission. Enfin, pas tout-à-fait : 400 verbalisations ont frappé les contrevenants au port du masque. Il est vrai que la répression de cette infraction est sans risque, qu’elle vise des gens peu dangereux, et assure des rentrées ! Certes, 151 personnes ont été placées en garde à vue en raison des violences, des vols et des dégradations, infiniment plus graves, mais parmi elles, il y a 49 mineurs, et on peut penser que la Justice veillera à ce qu’aucun des interpellés ne finisse en prison. Le ministre de la justice est attentif à la surpopulation carcérale et au confort des individus incarcérés auxquels il a réservé sa première visite. Il s’attachera à ce qu’aucun des « supporters » ne soit privé de liberté pour avoir réagi de manière émotionnelle à la déception d’un échec de « son » équipe. Avons-nous des ministres qui agissent ? Non, des commentateurs, d’impuissants spectateurs qui s’adressent chacun à leur public. Celui de l’intérieur parle un peu plus fort que son prédécesseur. Ce n’est pas difficile. L’avocat devenu Garde des Sceaux reprend le thème de la victimisation des coupables. Taubira n’a pas quitté la place Vendôme. Tant que la continuité et la cohérence ne feront pas de la politique pénale la suite logique des missions policières, il y a peu d’amélioration à attendre : le policier qui détient le monopole de la violence légitime doit pouvoir en faire usage sans risquer de se retrouver, lui, devant les tribunaux. Ceux dont il reçoit les ordres doivent avoir le courage de mettre en jeu la vie d’émeutiers violents, d’incendiaires, de casseurs et de voleurs, non celle de manifestants, même un peu excités. Si, dans ce dernier cas, le canon à eau est la meilleure arme, il faudrait que ceux qui s’adonnent à la violence « pour le plaisir » apprennent qu’ils y risquent la vie. Il faut se délivrer du complexe de Malek Oussekine qui paralyse le maintien de l’ordre en France.

Mais le mal est plus large et plus profond que le domaine du maintien de l’ordre. Pour ce dernier, il y a des solutions adaptées. Par exemple, Mme Thatcher avait mis fin au hooliganisme qui accompagnait les matchs de football au Royaume-Uni avec sa poigne de fer habituelle. Cependant, le défoulement des supporters à travers la castagne d’après-match entre clubs rivaux n’avait rien à voir avec ce qui se passe en France ! Les Britanniques qui détestaient l’équipe adverse continuaient d’aimer le Royaume. Ce n’est pas le cas dans ce que paradoxalement on peut appeler l’archipel français. Les désordres qui entourent les matchs, ou saluent la nouvelles année, ou terminent les manifestations, les agressions que les policiers ou les pompiers subissent dans des quartiers de plus en plus nombreux, ou encore les violences parfois mortelles commises par un ou plusieurs individus pour des raisons futiles, s’inscrivent sur le même tableau : le moindre prétexte est saisi pour faire exploser sa haine envers le pays où l’on vit et dont on est heureux de piétiner la loi et les symboles. L’immigration y tient une place évidente sauf pour les autruches qui choisissent de plonger la tête dans le sable du politiquement correct. Et plus encore la manière suicidaire dont on accueille les migrants, non en leur faisant aimer un pays fort, mais en leur apprenant combien il est légitime de le détester ! Comment voulez-vous que ceux qui, comme M. Macron, insistent sur les prétendus crimes passés de la France puissent la faire aimer et respecter à ceux qu’ils présentent comme des victimes de son histoire ?

Un peuple qui a perdu sa fierté légitime, y compris pour l’oeuvre accomplie outre-mer, par exemple sur le plan médical, et qui la place maintenant parfois dans le résultat de matchs opposant deux équipes de 11 joueurs sans intérêt véritable pour notre pays, mérite-t-il d’être respecté ? C’est la question essentielle !

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