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La macronie n’a pas le niveau, point barre !

, par  NEMO , popularité : 3%
NJ-Ile de France
publication initiale le 20 mars 2020

Pas un pour sauver les autres. Ils (et elles) ne sont pas au niveau, point barre... sauf que c’est nous qui avons voté pour eux, et donc non seulement nous sommes responsables, mais aussi coupables.

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J’ai fait un effort surhumain pour vous : j’ai regardé et entendu notre président lundi soir dans le poste. Franchement, si c’est ce type qui est en charge de sauver la France, ça fait frémir. Ah, pour blablater, pour s’écouter parler, pour faire la leçon à des gens qui pourraient lui en apprendre un rayon sur la vie, là, il est fort. Jusqu’à nous conseiller de profiter du confinement (qui ne dit pas son nom, martial, mais pas téméraire, notre leader jupitérien) pour lire, méditer sur le sens de la vie, s’occuper de ses enfants, aider ses voisins dans la détresse... Non, mais pour qui se prend-il, ce trou-du-cul ? Pour le président des Français ?

Un président aurait assumé, sans doute précisé que s’il se faisait aider par un comité scientifique, c’était à lui, et à lui seul, que revenaient les décisions, aussi impopulaires soient-elles. Mais Macron n’assume pas, ou du moins, comme tous ses compères (et commères), il n’assume que ce qui va bien, même s’il n’y est pour rien. Vous vous souvenez sans doute de Georgina Dufoix, ministre de la santé lors de l’affaire du sang contaminé : elle voulait bien être responsable, mais pas coupable. Hé bien la macronie, c’est ça. Elle veut bien du pouvoir, des gardes républicains en grande tenue et au garde à vous, des limousines noires bichonnées par des chauffeurs stylés, des réceptions fastueuses, des coupe-files partout, une armée de collaborateurs qui font tout le boulot à sa place. Ça, oui ! Et de faire les kékés à la télé, pour essayer désespérément de sortir du néant. Mais montrer un minimum d’humilité, se prendre les baffes qui vont avec les responsabilités, ça, non, merci, je ne joue plus !

Alignez-les tous, autant qu’ils sont, la génération Macron. Une armée de petits pois rebellocrates. Pas un qui sorte du lot, autrement que par des conneries qui font les gorge-chaudes des médias. Je pense fortement à une porte-parole du gouvernement - dont je tairai le nom (comme d’ailleurs celui de son prédécesseur) pour qu’on n’en profite pas pour me trouver des intentions qui ne sont pas les miennes -, mais aussi à des ministres comme le plus « expérimenté » d’entre eux, Gérard Colomb, qui a attendu le dernier jour de son ministère pour reconnaître qu’on avait un problème avec le « communautarisme ». Que faisait-il de ses journées de ministre de l’Intérieur ? Sans parler de son remplaçant... Quant à l’entretien accordé au Monde par Agnès Buzin, un modèle de « c’est pas moi, c’est l’autre ». Eh, Agnès, tu es toubib, tu étais ministre de la santé, tu avais prévu et prévenu, du moins c’est ce que tu affirmes maintenant, de la catastrophe sanitaire, et tu t’es sauvée la queue entre les jambes (façon de parler) ! Responsable, pas coupable ? Incompétente, oui, et lâche en plus !

Même Jean-Michel Blanquer, ministre de l’éducation nationale, porté un temps aux nues pour son « courage », n’a pas été fichu, paralysé qu’il était de peur qu’on lui reproche quelque chose, de donner des directives claires et responsables à ses recteurs, leur laissant l’initiative (qu’ils n’ont pas prise, renvoyant la patate chaude aux directeurs d’établissements) de maintenir ou non les enseignants chez eux. Que se serait-il passé si notre président n’avait pas résolu le dilemme en instaurant le confinement ? Confinement décidé d’ailleurs avec d’autant plus de courage que tous les autres pays l’on fait avant nous.

Allez, j’arrête là ma litanie, inutile de contribuer encore un peu plus à la démoralisation des troupes. Quand même, s’il est une constante dans l’histoire de l’humanité, c’est que les vrais chefs s’entourent des meilleurs, et les faux des médiocres. Devinette : à quelle catégorie appartient notre président ?