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La Journée de la femme, ce cache-misère

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.
Article publié le 8 mars

Ce lundi est « la journée de la femme ». Les curieux seront priés de ne pas regarder de trop près la condition féminine dans les cités de la « diversité ». « La belle chose qu’est la destruction des mots ! », avait écrit George Orwell, qui a bien analysé le mécanisme du mensonge au service d’une pensée totalitaire. Il est plaisant de se souvenir que cette journée internationale des femmes avait été lancée par Lénine, il y a tout juste un siècle, au nom de la cause communiste, avant d’être reprise plus tard par les premières féministes. En 74 ans de soviétisme, jamais une seule femme ne siégea pour autant au Politburo, comme me le fait remarquer ce matin mon confrère Bernard Lecomte ! Cette année encore, un voile pudique (un de plus) sera jeté sur l’authentique culture patriarcale et sexiste qui s’est installée dans la nouvelle France islamique. Des militantes en viennent même à défendre leur liberté de s’habiller, sans vouloir s’arrêter sur le symbole de soumission au mâle que représente le recouvrement du corps sexué. L’Etat, volontiers moralisateur, se garde de formuler des exigences à cette partie de la société d’origine immigrée. Pourtant, comme l’écrit Vincent Coussedière (1) : « Etre neutre en matière de religion ne veut pas dire être neutre purement et simplement en matière de moeurs ».

Le « vivre ensemble » est l’autre cache-misère qui est utilisé comme un leurre par les propagandistes du séparatisme. « Vivre ensemble c’est urgent ! », disaient des pancartes brandies par les islamo-gauchistes rassemblés dans une même manifestation contre « l’islamophobie », le 10 novembre 2019 à Paris. Ce cliché est brandi à mesure que la société se délite. L’ « antiracisme » connaît le même sort : plus les rapports se racialisent, plus les désinformateurs trafiquent les mots. Ces derniers temps, la contre-société islamisée multiplie les démonstrations de force contre la France. Les « intifadas » se succèdent comme autant de répétions générales. Le 27 février, c’est un photographe de presse, Christian Lantenois (L’Union), qui a été laissé pour mort dans un quartier « sensible » de Reims. Or l’Etat persiste à détourner le regard tout en tenant pour la galerie des discours martiaux. Ce week-end, tandis que des émeutes gagnaient Rillieux-la-Pape, dans la banlieue lyonnaise, les forces de l’ordre s’en prenaient aux braves gens qui prenaient le soleil sur les quais de la Seine à Paris. L’injustice et le deux poids deux mesures sont devenus les normes d’un Etat faible avec les forts, fort avec les faibles. Ce déséquilibre est devenu insupportable.

(1) Eloge de l’assimilation Le Rocher

Voir en ligne : https://blogrioufol.com/la-journee-...