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La France doit retrouver sa fierté perdue

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.
Article publié mi novembre

Les excuses, ça suffit ! L’effet Zemmour enhardit le monde politique. Le combat contre la culpabilisation de la France, mené par le journaliste, réveille la fierté nationale. La repentance est un rituel qui s’essouffle, même auprès d’Emmanuel Macron. Les professionnels de la démoralisation pressaient le chef de l’État de reconnaître un «  crime d’État » dans la répression de la manifestation parisienne pro-FLN du 17 octobre 1961. Or le président s’est contenté, samedi 16 octobre, d’un mi-chemin ambigu  : «  Les crimes commis cette nuit-là sous l’autorité de Maurice Papon sont inexcusables pour la République.  » En désignant Papon, préfet de police sulfureux, comme bouc émissaire, Macron a refusé d’accuser l’État présidé par Charles de Gaulle. Le Général n’entendait pourtant pas laisser les indépendantistes algériens défiler dans Paris, comme l’a rappelé Guillaume Perrault (Le Figaro, 15 octobre).

Le candidat à la présidentielle avait déclaré en 2017, en Algérie : «  La colonisation est un crime contre l’humanité.  » Cette fois, Macron n’a pas osé poursuivre trop loin dans l’autoflagellation exigée des Algériens. Certes, il aurait pu rappeler que les «  crimes  » du 17 octobre (une quarantaine de morts) avaient été commis en période de tensions terroristes. Il aurait pu avoir un mot pour les 66 policiers tués en France par le FLN de 1958 à 1961, ou pour les milliers d’Algériens exécutés, en métropole, par d’autres Algériens pour avoir refusé de se soumettre à l’organisation politico-militaire et à son djihad. Il aurait pu suggérer aux autorités algériennes d’ouvrir les yeux sur les massacres d’Oran du 5 juillet 1962 et leurs victimes pieds-noirs. Du moins le président n’a-t-il pas été au bout de l’humiliation. Marine Le Pen, mais aussi Valérie Pécresse et Michel Barnier ont estimé que c’était déjà trop. Tant mieux  : les temps changent.

La haine de soi est le poison qu’inoculent les idéologues pour fragiliser une société qu’ils rejettent. La démoralisation de la nation et le discrédit des autorités sont des armes de subversion des stratèges de la conquête.

Voir en ligne : https://blogrioufol.com/la-france-d...