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La France, bouffon de l’Europe, paillasson du Monde

, par  NEMO , popularité : 6%
NJ-Ile de France
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Samedi dernier, c’était l’Eurovision. Depuis des mois, on faisait croire à des Français qui s’en fichaient comme de leur première branlette que notre représentant allait gagner. Si on ne pouvait pas être sûr, c’était quasiment dans la poche. C’est qu’il cochait toutes les cases, le gentil Bilal Hassani : androgyne, homosexuel assumé, d’origine marocaine, une chanson gnangnan à souhait, écrite par deux experts de la loose, Madame Monsieur, une danseuse obèse++, une autre asiatico-sourde. Et pan sur le bec pour les arabophobes, les xénophobes, les homophobes, les islamophobes (qu’il soit ou non musulman, ça marche quand même), les grossophobes, les handicaphobes, sans oublier les mélomanes qui pullulent dans la fachosphère. Pourtant, à la stupéfaction du Marais et de France Télévisions réunis par une même douleur, Bilal n’a terminé que 16ème sur 28, même pas dans la première moitié du tableau !

Trêve de sarcasme. Si notre champion n’a pas gagné, ce n’est pas parce qu’il a été plus mauvais que les quinze gugus.es qui l’ont précédé au classement. Ils étaient tous ex-aequo dans l’insignifiance. C’est parce qu’il n’est venu à l’idée de personne, que ce soit dans le jury d’experts (hihihi !!!) ou chez le populo, au téléphone (taxé, en plus, faut-il être couillon), de voter pour un Français. Même Malte et Chypre ont fini devant, c’est dire. En réalité, on aurait eu un nouveau Johny Halliday pour nous représenter qu’il aurait fait un bide. Il faut se rendre à l’évidence : la France ne pèse plus rien dans le « concert » (c’est le cas de le dire) international. Quand on ne nous méprise pas, on nous ignore ou on nous moque pour notre prétention à faire la leçon au monde entier. En tout cas, on ne nous respecte plus, parce qu’on ne nous craint plus, et qu’on ne nous estime plus.

Il faut constater aussi que dans la veulerie, si on n’est pas les champions, on est sur le podium. Quelques exemples :
Quand un rappeur de mes deux, le bien nommé Conrad (anagramme de conard avec une faute d’orthographe, mais qui se soucie d’orthographe de nos jours), brûle en chanson (si on peut appeler ce tombereau d’ordures une chanson) la France, tue ses bébés, pend ces pédés de blancs et étrangle ces salopes de blanches, que risque-t-il, à part les gros yeux (ouh, le vilain) de nos autorités, constituées en une association mollement indignée, mais la liberté de l’artiste est sacrée ?

Quand un groupe de militantes islamistes envahit en burkini une piscine de Grenoble, au nom du droit des femmes à porter une tenue « modeste », pas comme ces putes de françaises qui exhibent leurs fesses et leurs nichons, quelles sont les suites ? Circulez, il n’y a rien à voir.

Quand le terminal F de Roissy est envahi par des centaines de « sans papiers » -dans les temps obscurs, on les qualifiait de clandestins, ce qui est un délit pénal-, venus protester contre l’expulsion de certains de leurs « collègues » d’infortune, quelle terrible réaction subissent-ils de l’ancien colonisateur ? Eh bien, plutôt que d’être embarqués par la police et renvoyés dans leur pays, ou à défaut, au diable, pour leur apprendre qu’en France, il y a un Droit, et qu’on ne s’en moque pas impunément, leur délégation de « gilets noirs » est reçue en grande pompe par la direction de l’aéroport.
Et ça, c’était seulement la semaine dernière.

Alors franchement, pourquoi voulez-vous qu’on vote pour une France qui rampe ?

P.S. Nous, dimanche, nous pouvons voter contre cette France-là.