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LE VACCIN

, par  Suzanne de Beaumont , popularité : 3%
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LE VACCIN

Le vaccin est avant tout un acte médical. Il a montré son efficacité depuis longtemps et pour de nombreuses maladies tueuses, la rage, la variole, la tuberculose, la grippe, et j’en passe.

Son efficacité a été décisive sur les enfants. La mortalité des enfants, de la naissance à l’adolescence était très importante. Les femmes faisaient des enfants jeunes, à partir de quinze ans, et la mortalité importante n’arrivait pas à dépasser les naissances. Le droit canon autorisait le mariage des filles à partir douze ans, âge auquel elles étaient en majorité pubères et pouvaient enfanter. Les pères investis seuls de la puissance paternelle avaient tendance à marier leurs filles le plus vite possible pour éviter des grossesses hors mariage et pour satisfaire leurs intérêts financiers. Il n’était pas question de désir personnel, un enfant obéissait, les filles pleuraient seules dans leur coin et c’était tout.
L’arrivée des vaccins a bouleversé toutes ces habitudes. On ne perdait plus ses enfants jeunes, les familles risquaient de devenir des familles très nombreuses. On a enfermé et isolé les filles le plus longtemps possible, elles ont fait moins d’enfants. Mais les enfants devenaient plus précieux, on s’occupait beaucoup plus de leur bonheur, les filles du peuple sont allées à l’école. L’individu est devenu peu à peu le centre d’intérêt principal, les familles ont changé de nature. La famille devenait un rassemblement d’individus.
On est entré dans l’ère de la technologie miraculeuse pour l’individu. Le vaccin d’acte médical est devenu un acte social majeur.

Les familles avaient le vaccin à leur disposition, faire vacciner son enfant est devenu une précaution avant que ce principe ne devienne constitutionnel.

La politique a jugé de son devoir social d’intervenir : certains vaccins sont devenus obligatoires. Un enfant non vacciné n’était plus admis à l’école de la république. C’était là une première atteinte à la liberté individuelle pourtant inscrite dans la constitution.
Les gouvernants jugeaient que les individus n’étaient pas capables de se protéger eux-mêmes, il fallait les y aider puis les y obliger. L’éducation des parents héritée depuis des siècles, l’instruction devenue obligatoire ne suffisait pas, le paternalisme d’état remplaçait le paternalisme traditionnel.

En cela les différences entre les individus étaient gommées, tous les individus devaient se ressembler de sorte qu’ils étaient plus faciles à diriger en masse. La révolution française « liberté, liberté chérie » ne concernait plus les individus et devenait une idéologie, un rêve non réalisable. L’individu infantilisé avait besoin pour vivre d’être dirigé dans le moindre de ses comportements.

Toutes les traditions, les us et coutumes ont été remises en question si bien que les nouvelles règles de vie devenaient si compliquées que chacun se croyait obligé de suivre la mode sans toujours bien comprendre ce que cela signifiait.

Cependant une partie de l’humanité s’est accrochée à ses propres traditions, n’a pas accepté le soi-disant progrès comme une règle inamovible, elle a gardé la force de ses propres usages.

Aujourd’hui on se trouve d’un côté dirigé par une idéologie castratrice de libertés individuelles de l’autre les hommes vivent menés par une idéologie castratrice de la moitié de l’humanité, les femmes n’existent plus socialement.

Certains dirigeants politiques, grâce à la pandémie et sa gestion, se sont saisi du vaccin comme d’une arme politique. Exit le vaccin acte médical. Peu importe l’opinion des peuples, l’intérêt des citoyens, l’état n’achète que les vaccins politiquement corrects. Les énormes capitaux déversés dans les sociétés permettraient à chacun ou à chaque groupement d’acheter les vaccins qui lui conviendraient. Mais non. Les gouvernants obéissants à leur idéologie interdisent, sous des peines exorbitantes d’acheter des vaccins sur le marché mondial. On croyait que nos dirigeants étaient adeptes de la mondialisation, pas dans ce cas. La mondialisation oui pour favoriser les prix les moins chers, rendre les fabrications peu fiables, accentuer la consommation anarchique, mais pas pour les vaccins…Ce comportement est typique des gens dirigés par une idéologie quel qu’en soit les conséquences.

Cette histoire de vaccins nous aide à réfléchir et à penser à l’histoire de l’humanité. En mille ans l’humanité est passée de un ou deux milliards d’individus à six ou sept milliards avec une forte progression depuis seulement deux cents ans. Les égyptiens et aussi les incas ont dominé leur monde pendant des siècles. Les grecs sont arrivés, ils ont dominé le monde pendant longtemps. Ils ont montré que la raison et l’observation donnaient le pouvoir. Les romains se sont emparé de la leçon des grecs et y ont ajouté la force et le nombre. Toutes ces notions sont naturelles, elles obéissent aux lois de la nature.

Aujourd’hui la science et la technologie sont devenues si fortes et si puissantes qu’elles font croire aux hommes qu’ils peuvent lutter contre les lois naturelles. Mère nature nous réserve en permanence des surprises insurmontables, les tsunamis, les tremblements de terre, les éruptions des volcans, les tempêtes terribles, et aujourd’hui les virus…Les hommes meurent en masse d’autant plus nombreuses qu’ils sont eux-mêmes d’autant plus nombreux.

Les scientifiques devraient devenir plus modestes, lutter contre les excès de la nature et ne jamais croire qu’ils pourront dominer la nature notre mère GE.

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