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L’enfer des cités

, par  NEMO , popularité : 4%
NJ-Ile de France

La République a abandonné les « cités ». C’est ce qu’on n’arrête pas de nous marteler pour nous faire accepter l’impuissance de l’Etat macronien (c’était déjà vrai avant Macron, mais ça ne fait qu’empirer depuis), les trafics en tout genre, les violences de plus en plus extrêmes, l’impunité généralisée. Comme tout ce qui arrive, y compris le dérèglement climatique, est notre faute, à nous, les blancs racistes colonialistes esclavagistes, il serait normal que nous crachions de plus en plus au bassinet. Résultat, des milliards d’euros jetés en pure perte dans des rénovations inutiles, des habitants sous perfusion des aides sociales... Va-t-on continuer longtemps à accepter qu’on nous prenne pour des jambons ?

15 juin 2018 : un bus visé par un tir dans la cité de la Baucaire à Toulon

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Dans cette tribune, je vais vous raconter quatre situations, non pas de celles de l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours, mais garanties de première main.
Commençons par les Grésilles, à Dijon, où se sont affrontées ces jours des bandes de tchétchènes et d’arabes, comme si elles étaient chez elles. Fin des années 70, mon frère, étudiant en médecine, y avait obtenu un logement HLM. Déjà à cette époque, une majorité de locataires venaient d’Afrique du Nord, algériens ou marocains. Je précise que mon frère n’a jamais eu le moindre problème avec ses voisins – les fatmas le bourraient de couscous et de pâtisseries orientales-, que sa voiture n’a jamais été vandalisée... c’était un autre temps. Il n’empêche que lorsqu’il en est parti, il a reçu une facture faramineuse de l’office de HLM, pour des dégradations imaginaires. Comme il se trouvait à l’étranger à ce moment-là, c’est moi qui ai pris rendez-vous avec le directeur local de l’office. Je n’ai pas eu besoin de beaucoup insister pour qu’il annule la facture. Le fin mot de l’histoire, c’est que comme une bonne moitié des locataires ne payaient pas les charges, on essayait de se rattraper sur les « clients » jugés solvables ; dans le cas de mon frère, ils avaient un peu exagéré quand même. L’état misérable des logements sociaux ? Pas d’argent, pas de travaux !

Dans ma famille, un de mes oncles, soudeur expert à la marine nationale, avait été relogé à Toulon au retour d’Algérie en 1962, précisément à la Beaucaire, pour ceux qui connaissent. On lui avait attribué un logement au dernier étage de l’immeuble le plus élevé de la cité. La vue sur la rade était splendide. L’appartement impeccable. J’y allais souvent pendant les vacances d’été. Aucun problème de sécurité, de bandes, de drogue, de tournantes. Les ascenseurs fonctionnaient, les cages d’escalier et les parties communes étaient nickel, entretenues à tour de rôle par les locataires. On pouvait dormir fenêtres ouvertes la nuit, chacun respectait le sommeil de ses voisins.
Trente ans plus tard, la Beaucaire est une cité sordide. De la saleté partout. Un bruit infernal à toute heure du jour et de la nuit. Les ascenseurs en panne – les ascensoristes ne voulaient plus se déplacer-, les voitures vandalisées, les rues dangereuses, les affrontements entre bandes rivales monnaie courante. Mon oncle a dû déménager, la mort dans l’âme, ce n’était plus vivable...

Un autre oncle avait trouvé du travail à Lyon. Avec sa famille il a dû vivre pendant deux ans dans des préfabriqués, près du boulevard de ceinture. Puis, en se saignant aux quatre veines, en empruntant tout ce qu’il pouvait, il a acquis une maison d’ouvrier à Meyzieu, avec une cour et un petit jardin. C’était dans une rue tranquille. Y vivaient des gens modestes, des « premiers de corvée » comme on dit maintenant. Le dimanche les hommes se retrouvaient au boulodrome, les gosses jouaient au foot dans la rue, interdite aux voitures ce jour-là. Il ne venait à personne l’idée saugrenue de fermer sa porte à clé. Je précise que se mélangeaient « souchiens », « pieds-noirs » et « arabes », sans jamais de « tensions ethniques ». Trente ans après, ma femme, mes enfants et moi sommes allés au mariage d’une de mes petites cousines. J’ai laissé ma voiture devant le portail, le temps de descendre les bagages, de nous changer pour la cérémonie. Moins d’une heure. Quand nous sommes revenus à la voiture, elle était ouverte, on nous avait forcé la serrure conducteur et volé des lunettes de soleil. Pour la réception du soir, la famille des mariés avait loué une salle quelque part près de Meyzieu : le parking était gardé par des maîtres- chiens ! Au coucher, je gare ma voiture dans la cour. Le lendemain, elle avait de nouveau été cambriolée, mais il n’y avait plus rien à voler.
Que s’était-il passé entre les années 60 et 90 ? Maire communiste depuis 1977, Jean Poperen avait fait construire deux immeubles HLM près de la maison de mon oncle. L’un peuplé exclusivement de nord-africains, l’autre de maliens... Mon oncle a revendu sa maison à un algérien, au prix que son acheteur a bien voulu concéder, pas assez pour se fixer ailleurs. A plus de 60 ans, après une vie de travail, il est redevenu locataire.

Il y a quelques années, j’ai acquis un deux pièces dans Paris, que je mets en location depuis, à un prix plutôt dans le bas de la fourchette, ce qui fait que mes locataires ne le quittent qu’à l’occasion de changements familiaux ou professionnels. Je n’ai jamais eu d’ennui avec quiconque jusqu’à ce que je loue à un couple d’ivoiriens qui présentait des garanties raisonnables – je n’ai jamais fait de discrimination dans ma vie professionnelle, ni négative, ni positive, d’ailleurs-. Pendant quelques mois, le loyer a été réglé rubis sur l’ongle. Et puis, plus rien... Mes locataires, que mon assurance a mis deux ans à faire expulser, m’ont expliqué naïvement, et pas vraiment gênés, qu’ils avaient été « conseillés » par une association qui leur avait expliqué comment on pouvait être logé gratis en France si on savait y faire... Heureusement, ils avaient été assez sympas pour ne pas tout ravager avant de s’en aller.

Voilà : clientélisme, laxisme, angélisme, cynisme, moralisme, droits-de-l’hommisme, mondialisme, racisme (l’authentique, celui que pratiquent les soi-disant antifa qui se veulent les protecteurs des races « inférieures »)... Les « valeurs » folles du monde nouveau nous mènent au cataclysme, et tout le monde y perdra, blancs comme noirs, féministes comme machistes, hétéros comme homo, chrétiens comme musulmans, progressistes comme conservateurs, mondialistes comme nationalistes, pauvres comme riches... enfin, pour les riches, je n’en suis pas si sûr.