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L’affaire Christophe Galtier, ou le racisme à sens unique.

, par  NEMO , popularité : 7%
NJ-Ile de France
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Alors que Christophe Galtier était entraîneur de l’OGC Nice, son fils, Jordan, aurait reproché à Julien Fournier, le directeur sportif de l’époque, de recruter trop de noirs et de musulmans.
Jordan Galtier aurait dit textuellement, âmes sensibles s’abstenir de lire la suite : « Cette équipe ne lui ressemble pas (à mon père Christophe, note du rédacteur), on ne peut pas continuer comme ça, vous avez bâti une équipe de racailles... Il n’y a que des noirs, et la moitié de votre équipe est à la mosquée le vendredi après-midi ».

Bouleversé d’avoir reconnu la bête immonde, Fournier se serait aussitôt précipité dans le bureau de Galtier père pour le sommer de s’expliquer sur les propos de son fils. Ce dernier aurait confirmé, d’après un mail que Fournier ne conteste pas avoir écrit mais nie avoir envoyé à différents médias : « Il m’a alors répondu que oui et que je devais tenir compte de la réalité de la ville et, qu’en effet, on ne pouvait pas avoir autant de noirs et de musulmans dans l’équipe. »
Dans une déclaration ultérieure, Fournier aurait précisé : « Si j’explique les vraies raisons pour lesquelles on s’est disputé avec Christophe Galtier, il ne rentrera plus dans un vestiaire, ni en France, ni en Europe. »

Je vous passe sur les réactions indignées, les anathèmes et autres « moulinades » habituels, pour en venir à ce qui me parait essentiel.
C’est vrai, dans les propos du fils, il y a le mot « racaille ». Ça, ça passe mal, sauf que nous n’étions pas dans un discours officiel devant micros et caméras. Sans chercher à cautionner ou excuser, il s’agissait, si j’ai bien compris, d’une conversation privée qui n’avait rien d’amicale, où les mots échangés n’étaient pas enveloppés dans du papier de soie. On ne sait rien des circonstances, sinon que les résultats de l’équipe ne devaient pas être à la hauteur des attentes, d’où l’altercation. En tout cas, ce qui est certain, c’est le manque d’élégance du petit rapporteur. Pour le reste...

Après tout, qu’avait déclaré de différent Delphine Ernotte, lorsqu’elle constatait qu’il y avait trop de « blancs » (et circonstance aggravante, de plus de 50 ans) à France Télévision, et que fait-elle depuis, sinon mettre ses paroles en musique ? Où sont passés les indignés professionnels ?... Poussons plus loin : savez-vous que dans la plupart des grands groupes existe depuis quelque temps une direction de la Diversité, chargée de débusquer et d’éradiquer le privilège blanc ? Direction tenue comme de juste par un membre d’une diversité labellisée, femme, personne racisée, LGBTQI+… Savez-vous qu’il ne fait pas bon, aujourd’hui, dans les entreprises privées ou publiques, être blanc, cadre, d’approcher (de plus en plus loin d’ailleurs) de la cinquantaine, d’être hétérosexuel, marié, père (pour les mères, le couperet n’est pas encore tombé), et, tare suprême, catholique ? Quand bien même vous seriez irréprochable, voire indispensable, on vous traque, on vous placardise, on vous pousse par toutes les mesquineries possibles au départ, pour vous remplacer par un ou une diversitaire qui viendra améliorer le bilan social « inclusif » de votre employeur, lequel n’omettra pas de s’attribuer un bonus de bonne gouvernance. Si, mis aussi élégamment à l’écart, vous cherchez un nouvel emploi, vous n’aurez aucune chance, votre candidature, auriez-vous l’exact profil recherché, n’ira pas plus loin que la première ligne de votre CV « marié, deux enfants ». On préfèrera ajourner le recrutement ou enrôler une brelle plutôt que de vous embaucher, vous, le blanc cisgenre honni.

Autant vous dire qu’avec la marche triomphale vers le progrès que nous vivons depuis quelques années, le « grand remplacement » qui n’est plus depuis belle lurette une théorie mais une statistique (40% des enfants entre 0 et 3 ans dans la région parisienne sont d’origine maghrébine et sub-saharienne, 25% pour la France entière, et encore, en ne considérant qu’une génération), la déclaration de Galtier est d’ores et déjà sans objet (le soufflé est d’ailleurs aussi vite retombé qu’il était monté) : une équipe de foot française peut sans problème, et en tenant compte des réalités de « sa » ville, recruter autant de noirs et de musulmans qu’elle veut, ça ne choquera plus que les irréductibles fachos xéno-islamophobes, autant dire plus personne qui mérite de vivre.

D’ailleurs, si vous considérez par exemple le prestigieux football camerounais, et son équipe nationale, vous constaterez de visu qu’il n’y a que des Noirs, et personne n’en fait un fromage.

N.B. En préparant cette tribune, je suis tombé sur une photo dans laquelle on voyait 7 joueurs de l’équipe d’Auxerre se congratuler. Il n’y avait pas un seul blanc, dites-donc !