Avez-vous pris votre abonnement 2024 ? Non ! CLIQUEZ ICI !
Ou alors participez avec un DON


Découvrez des pages au hasard de l’Encyclo ou de Docu PN
A compter du 25 mai 2018, les instructions européennes sur la vie privée et le caractère personnel de vos données s’appliquent. En savoir +..

L’Algérie ne veut plus des dépouilles "marseillaises".

, popularité : 4%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

L’Algérie refuse à présent de recevoir les dépouilles des Algériens assassinés dans les Bouches du Rhône et plus précisément à Marseille.

Trop c’est trop.

Les autorités algériennes en ont fait une demande officielle à l’Etat français.

L’Algérie ne veut plus des corps de ces algériens qui sont victimes de règlements de comptes entre gangs qui se disputent le monopole du trafic de stupéfiants.

Depuis 2012 on compte officiellement 137 morts, dont 29 en 2016 (c’est le record pour le moment) et chaque rapatriement de dépouille de l’un de ces trafiquants fait éclater des tensions entre les familles sur le territoire algérien.

Car il faut savoir que ce sont principalement deux familles originaires de l’Est algérien, plus précisément des régions de Khenchela, Menzel, pour l’une, et de Kais pour l’autre, qui se livrent une guerre sans merci dans la région marseillaise et a des prolongements très inquiétants en Algérie.

Les « Remadnia » et les « Tir », soutenus par une autre famille de trafiquants algériens, les Berrebouh, dirigent le trafic de drogue depuis quelques années dans toutes les Bouches du Rhône, avec leur siège social dans les quartiers nord de la cité phocéenne et cela dans une relative impunité des services de police qui se contentent de comptabiliser les cadavres.

Ces deux familles s’éliminent physiquement mais elles sont confrontés également à d’autres gangs de ces quartiers nord, celui des « Gitans » et celui des « Blacks », composés également de quelques algériens dissidents qu’il est nécessaire d’éliminer afin de conserver la suprématie.

Ils sont bien loin les Spirito et Carbone de l’avant-guerre et les frères Guérini de l’après-guerre, il n’y a plus ces noms qui fleuraient bon le « vieux Marseille » : Francis le Belge, Jacky le Mat, Tany Zampa et j’en passe.

Aujourd’hui comment peut-on retenir les patronymes de ceux qui tombent, les Medhi, Karim, Saïd, Farid, etc. souvent « résidents » de ces cités de la Castellane glorifiées quelques années plus tôt par la réussite d’un Zidane ?

Mercredi 9 janvier 2018, c’est un jeune algérien, âgé de 25 ans, qui a été abattu par balles en pleine rue, devant un garage à Bastille, dans le quartier Saint-Louis. Il était, soi-disant, revendeur de voitures. Sera-t-il inhumé en Algérie ?

L’Algérie réclame depuis des années les cranes des 37 résistants « à la colonisation » (de 1830 à 1962) conservés au Musée de l’Homme, à Paris mais refuse les cadavres des délinquants marseillais, d’origine algérienne.

Il est vrai qu’ils sont bien plus nombreux que ceux des résistants et qu’il y en aura d’autres chaque nouvelle année.

Il est vrai également que si ces criminels binationaux étaient tout simplement expulsés dès leur première condamnation, la question ne se poserait pas car ils retourneraient dans « leur pays » vivants…pour le moment !

Voir en ligne : http://magoturf.over-blog.com/2019/...

Navigation



TWITTER semble avoir bloqué certaines diffusions, il n'y aucun tweet pour l'instant.