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JEAN MICHEL WEISSGERBER à HERVÉ CUESTA

, par  popodoran , popularité : 6%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Ne ménageons plus Fatima Besnaci-Lancou !

Colmar, le 9 novembre 2018

Cher Hervé Cuesta, vaillant militant pied-noir,

Tu t’en souviens, le 11 février 2012, nous nous sommes retrouvés côte à côte en face de la tribune, à Nice, où plastronnait une belle brochette d’islamo-gauchistes et de nouveaux porteurs de valises pour une réunion parrainée par l’inénarrable Ligue des Droits de l’Homme. Il y avait en particulier Gilles Manceron, Pierre Daum et leur compagne de route préférée Fatima Besnaci-Lancou.

Ce jour-là, je ne t’ai pas vu faiblir et je me suis dit que s’il n’en restait qu’un, ce serait toi ! Cet automne, en lisant ta contribution au site Riposte laïque publiée le 24 septembre 2018 consacrée à la susnommée, je m’interroge : Est-ce vraiment le même Hervé Cuesta, incisif et vaillant, qu’à Nice ?

Certes, tu n’en es pas encore à câliner la Fatima en question mais quand même, tu la ménages passablement en évitant surtout de faire savoir qui elle est en réalité, quel jeu elle joue et qu’elle s’est totalement discréditée pour représenter la communauté harkie et même pour en parler.

F.B.L. est aujourd’hui un personnage honni par les siens et aussi par l’ensemble des rapatriés, même si elle ne fait pas (encore ?) l’objet de la dénonciation qu’elle mérite.

Ce sentiment, je l’ai acquis au fil du temps et encore dernièrement lorsque je me suis rendu, le 26 septembre 2018, aux Invalides pour la remise du prix Clara Lanzi au plus connu des écrivains algériens, Boualem Sansal, par le Secours de France. (1).

Fatima fait fuir rapidement tous ceux qui l’approchent : Elle se « FLN-ise » de plus au point que d’aucuns évoquent chez elle des problèmes d’ordre psychiatrique.

Après avoir caressé le rêve insensé d’être une sorte d’ambassadrice entre la France et l’Algérie, sait-elle elle même où elle en est ?

Venons-en au fond : A ce jour, seul le camarade Mohamed Djafour s’est efforcé de crever l’abcès dans une contribution, le 31 décembre 2016, au site Harkis Dordogne. Après lui avoir reproché assez gentiment de ne pas entreprendre de procédure contre un élu pour une question d’honneur et de dignité harkie : « C’est votre droit le plus strict d’éviter les conflits, même si vous en êtes victime. Les capacités de tout un chacun à faire face à des injustices sont différentes et je peux le comprendre », il en vient très courageusement (2) à l’apostropher sur le fond du problème : « Mais de là à plaindre et à défendre mes ennemis d’hier au mépris de ceux qui se sont fait massacrer, tuer, lyncher sur la place publique et pour les survivants envoyer aux travaux forcés sans le moindre jugement, c’est-à-dire nos parents et nous mêmes enfants de harkis, évadés plusieurs années après le cessez-le-feu (je parle bien de cessez-le-feu et non de la fin de la guerre car on y est toujours), vous me choquez profondément !! ».

Bravo Mohamed ! Je suis également choqué, d’autant que la Fatima en question ne « milite » finalement que depuis peu au regard de la longue persistance de la question harkie !

Ce n’est que plusieurs années après l’an 2000 et dans la foulée d’un éphémère engouement pour le phénomène des « Filles de harkis » (3) que notre peu pétillante Fatima s’avise à sa façon de « militer ».Que fait-elle en réalité ? Son leitmotiv, c’est de hurler avec les loups islamo-gauchistes contre la « colonisation française » (4) en Algérie pour pourfendre l’horrible nuit co-lo-niale (le disque apparaît de plus en plus rayé ; il faut donc continuer à nous auto-flageller et de bien s’enfoncer désormais dans le crâne que les soldats français ont commis des viols en masse, à en croire la journaliste Rosa Moussaoui dans l’Humanité du 4 octobre 2018 (5).

Observons bien qu’elle ne s’acoquine qu’avec des thuriféraires du FLN qui eux-mêmes n’ont eu pendant des décennies que le plus total mépris pour une communauté que seuls les partisans de l’Algérie française, les pieds-noirs et quelques rares individualités (6) ont eu le courage de défendre et d’aider.

- Claude Lanzmann qui, même s’il a esquissé une bien timide repentance dans un numéro spécial de la revue Esprit en 2011-2012, n’a pas vraiment rompu avec la démarche sectaire de l’anticolonialisme primaire dans laquelle il s’est englué depuis toujours.

- L’inévitable Benjamin Stora, l’affidé de Madame la « Consulte » générale de la République dite démocratique et populaire d’Algérie à Strasbourg.

- Gilles Manceron qui, selon ses dires au colloque précité, se fait payer ses voyages en Algérie par « l’institution universitaire algérienne ».

- Pierre Daum, négationniste des crimes du FLN, ce que j’ai démontré dans une contribution à Riposte laïque, accusation que j’ai répercutée à la direction du Monde diplomatique sans faire l’objet d’aucun démenti.

- Michel Tubiana, ancien directeur de la prétendue Ligue des Droits de l’Homme (l’association moribonde de la peu pétillante Fatima utilise le même intitulé trompeur) bien connu par tous nos amis pour s’être commis dans de nombreux procès contre Riposte laïque.

- Le peu regretté Mouloud Aounit que j’ai connu personnellement quand le MRAP (Mouvement pour le Respect d’Allah et son Prophète ?) siégeait encore rue Oberkampf, qui s’est parjuré puisqu’en 1992 il m’avait promis que l’un des prochains numéros de la publication Différences, du dit MRAP, serait consacré aux harkis et à leur martyre.

Aounit a attendu la survenue de Fatima, plus de 10 ans après, pour aborder le sujet selon la doxa prétendue progressiste.

- Mohamed Harbi (7) et quelques autres « saigneurs » du FLN, dont on constatera aisément que la repentance au sujet des harkis apparaît des plus ténues.

Fatima et sa fantomatique association ne revendique nullement une quelconque réparation pour la communauté harkie. Ai-je besoin de préciser que les insulteurs de sa famille et de tous les malheureux qui se sont engagés sous les plis du drapeau tricolore ne l’empêchent nullement de dormir à poings fermés ? Alors pensez que lorsqu’un ancien ministre des moudjahiddines distille son venin sur les « harkis-traîtres », notre pimprenelle reste de marbre...

En fait, FBL présente le plus souvent les harkis comme de pauvres hères miséreux engagés pour des raisons de subsistance, une sorte de Malgré-eux. Si certains ont combattu le FLN parce que ce dernier n’a pas toujours été gentil avec eux, il n’en demeure pas moins qu’ils sont avant tout « les dernières victimes du colonialisme ».

Cette perfide assertion a mis, retenons-le bien, plus de quarante ans pour mûrir dans les cerveaux malades de nos islamo-gauchistes patentés et autres nouveaux porteurs de valises !

Aussi, en souvenir de mes anciens camarades de combat (Driss Aissani , Brahim Maadi, Ahmed Kaberseli), Madame Fatima Besnaci-Lancou, vous qui n’avez fréquenté et ne fréquentez aucun des véritables défenseurs d’une noble cause, je n’ai qu’une chose à vous dire : Dégagez !

Jean-Michel Weissgerber - Colmar, le 9 novembre 2018

(1) Le Secours de France a honoré successivement en 2017 et 2018, de façon très judicieuse, Malika Sorel-Sutter et Boualem Sansal auteurs que je qualifierai d’assez atypiques et que l’on aurait tort de considérer comme issus de la famille « Algérie française », ce à quoi se rattache assurément le Secours de France. Celui-ci, sis 22 rue de Sablonville, 92200 Neuilly sur Seine, aspire à lutter, tout comme Riposte laïque d’ailleurs, contre la désinformation systématique qui frappe l’histoire des derniers conflits et notamment celle de la guerre d’Algérie. Il apporte une aide matérielle et morale à ceux qui se sont battus pour la France et soutient en priorité les jeunes de la troisième génération harkie.

(2) J’insiste sur le terme courageusement car en temps dit de paix, les hommes et les femmes s’amolissent et ne se rendent pas compte que cet état de fait est très précaire.

(3) Dalila Kerchouche peut être considérée comme l’exemple-type de ce phénomène. Après avoir érigé son malheureux père en héros pour avoir fourni secrètement le FLN en armes (chose très peu vraisemblable), notre Dalila s’est très judicieusement évaporée dans la nature. Fatima serait bien inspirée d’en faire autant dans les plus brefs délais !

(4) Je pourrais illustrer mon propos par 36 exemples. Un seul suffira : De mémoire, le titre de l’un de ses « essais » est symptomatique : « Les harkis dans la colonisation », écrit en « collaboration » avec devinez qui ? Manceron !

(5) J’y reviendrai. J’ai alerté téléphoniquement de ce fait scandaleux l’Association de soutien à l’armée française qui pour le moment ne « moufte » pas...

(6) Dont Maurice Allais, prix Nobel.

(7) On m’assure qu’il a la nationalité française !

Document transmis par Maurice Calmein

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