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Ils osent tout !

, par  NEMO , popularité : 7%
NJ-Ile de France

Ils sont les gardiens du bien, ils se sont donné la tâche himalayenne de vous protéger contre vous-mêmes en vous abrutissant de taxes et d’injonctions comportementales, ainsi que de vous rendre moins méprisables, en vous assénant quotidiennement leurs leçons de morale. Ils vous aiment, quoi qu’il en soit, bien que vous ne le méritiez pas, parce qu’ils sont fondamentalement bons, désintéressés, et surtout, exemplaires.
Et le pire du pire, c’est qu’il pourrait être possible qu’ils croient réellement aux salades qu’ils vous racontent.

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Il y a Manuel Valls, le matamore catalan. Un exemple pour les Français, et maintenant, pour les Espagnols : tombé tout petit dans la politique, ne vivant (très confortablement) que pour et grâce à elle. Une première épouse institutrice lui donne quatre enfants. Elle s’use, la pauvre, et elle fait un peu tache pour la carrière de son mari. Il la répudie pour une violoniste, auto-proclamée virtuose, Anne Gravoin, culture et dépendance. Manolo quitte la violoniste après douze ans de vie commune, sans doute ne supporte-t-il plus le crin-crin du violon, pour une députée LREM, Olivia Grégoire , ex directrice du développement dans la communication. Un nouvel amour qui n’aura duré que le temps des cerises, puisque nous apprenons cet été que la nouvelle, nouvelle, nouvelle compagne du don Juan des cabinets (ministériels) est une richissime catalane (un peu de beurre dans le chorizo, ça ne mange pas de pain), héritière des laboratoires Almirall, Susana Gallardo, et qu’ils viennent de passer des vacances torrides dans une propriété très privée et très protégée de Marbella, loin des foules de touristes en short et casquette de base ball que les belles personnes, donc de gauche, aiment tant répéter qu’elles les aiment. Et c’est cet ancien premier ministre de la France, dont le grand dessein est de vaincre la bête immonde, qui, reniant le pays auquel il doit tout, est candidat à la mairie de Barcelone. Et le pire, c’est que je suis certain qu’il ne voit pas où est le problème, que ce soit dans sa vie privée ou dans sa vie publique !

Bon, Valls, c’est l’actualité du jour. Mais les autres !
Nicolas Sarkozy , qui a eu le toupet de déclarer récemment (dans une conférence grassement payée) que « la question centrale, c’est l’immigration ». Tiens donc. Qui c’est qui a foutu le bordel en Libye, ce qui a provoqué les réactions en chaîne que l’on connaît ? Qui a fait de Mayotte un département français sinistré, où viennent échouer toute la misère des Comores, et accoucher les femmes de toutes les îles alentour pour faire des petits français d’allocations familiales ? Qui a supprimé la « double peine » si mal nommée, qui permettait (au moins) de se débarrasser des étrangers malfaisants ?

Françoise Nyssen, ministre de la culture, supposée faire appliquer les règles drastiques de la protection du patrimoine, qui s’assoit dessus quand il s’agit de ses propres intérêts, et qui n’en a même pas honte.

Emmanuel Macron, chantre (je devrais écrire chancre) du monde nouveau, qui se conduit dans la prétendue affaire Benalla, qui est en réalité l’affaire Macron, comme un potentat Moyen Oriental, accordant à son chouchou des passe-droit extravagants... Circulez, il n’y a rien à voir.

Jacques Chirac, François Mitterrand, profiteurs absolus de la République, jusqu’à se faire financer par l’État la rénovation de son château de Bity pour l’un, et faire payer par ses collaborateurs les cadeaux qu’il faisait à sa fille cachée (ceci-dit, reconnaissons que ces deux-là n’ont jamais concouru pour le grand prix de la transparence et de la probité).

Jérôme Cahuzac, qui avait fait de la lutte contre l’évasion fiscale le combat de sa vie politique… remarquez que lui, au moins, était expert en la matière.

Et François Hollande, l’homme qui n’aime pas les riches, qui n’avait pas honte de taper un grand cru dans la cave de l’Elysée quand il avait un cadeau à faire à un ami (l’anniversaire de Julien Dray)… sans compter les soupers fins du dimanche soir, aux frais du contribuable, avec les Joey Star et autres peoples de classe mondiale.
Et tant d’autres, tant de mesquinerie… Un oursin dans leur poche, mais la générosité même avec l’argent public.

Bref, tous ces gens-là qui nous tympanisent de leurs bons sentiments, qui prônent avec la morgue des élus du destin le vivre ensemble pour vous et moi, mais qui habitent des bunkers paradisiaques interdits à la populace multiculturelle, n’ont aucune pudeur, aucune honte, aucune limite. Ils méprisent tout ce qui n’est pas leur propre reflet, sans se rendre compte à quel point ils sont eux-mêmes méprisables.
Et ils se plaignent en plus de l’ingratitude du peuple ! Eh bien, je vais vous dire, moi, je les conchie.

Nous avons depuis trop longtemps perdu l’habitude de couper des têtes. C’est bien dommage.