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Ils font dans leur froc !

, par  NEMO , popularité : 6%
NJ-Ile de France

Il y a un an, presque jour pour jour, en réaction aux assassinats de la préfecture de Police par Mickaël Harpon, Nemo publiait cette tribune. Nul doute qu’elle n’a pas fini de servir, et ce ne sont pas les rodomontades des matamores que notre inconséquence a mis à la tête de notre malheureuse France qui empêcheront les terroristes islamistes de terroriser.

"Elles ont bonne mine, les belles âmes choquées par les propos de Zemmour. Et les assassinats de la Préfecture de Police, ça ne les dérange pas un peu ?

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Je zappais jeudi dernier sur les télés en continu, venant d’apprendre qu’il y avait eu un quadruple assassinat au cœur de la préfecture de police de Paris, pourtant le nec plus ultra en matière de sécurisation des bâtiments et des personnels. Et à un moment (très court, je ne l’ai pas vu repasser, et pour cause), un responsable appelait toutes les forces de police en service à se « méfier ». Se méfier de qui, de quoi ?... Ce responsable ne le précisait pas, mais ce qui était certain, c’est qu’il pétait de trouille, le camarade.

Hé bien, moi, qui ne risque rien, sinon de me retrouver en tôle ou de me faire offrir une cravate par qui vous savez, je vais vous le dire, le qui, le quoi, le pourquoi, et le comment : les policiers étaient mis en garde contre leurs propres « collègues » ! Pas n’importe lesquels, vous m’avez compris, mais certains, dont le simple nom évoqué, non seulement met en péril une carrière mais vous conduit devant les tribunaux.

Ce que les Cassandre islamophobes, xénophobes et prêcheurs de haine, malgré les condamnations judiciaires répétées, s’obstinent à prophétiser depuis des années, les plus hauts responsables de l’Etat, qui sont parfaitement informés de l’état de la France, ont cru que c’était arrivé, ce fameux jeudi 3 octobre de l’année 2019, qui restera quelques jours dans les mémoires, avant qu’on passe à autre chose.

Pendant un instant, ils ont cru que le soulèvement (très sérieusement envisagé) des minorités racialisées opprimées par l’homme blanc, chauffées à la même couleur (c’est le cas de le dire) dans les mosquées, était en train de se produire. Et ils savaient qu’ils étaient non seulement impuissants à défendre la population, mais que cette fois eux et leurs familles risquaient de ne pas être à l’abri – ce qui change la perception des choses. Dans l’esprit des plus hautes autorités de l’Etat, c’est le spectre d’Indira Gandhi, assassinée par son garde du corps Sikh qui apparaissait, ce sont les avertissements des états majors des armées et de la police, alertant depuis des années sur le risque d’infiltrations terroristes dans leurs propres effectifs, (comme le massacre de Fort Hood, une base militaire du Texas,) ce sont les marins « radicalisés » exfiltrés du Charles de Gaulle, les zones de droit étranger… et tout ce qu’on ne nous dit pas.

Aussi, une fois l’orage passé, se sont-ils empressés de chercher fiévreusement les lampistes qui pourraient détourner l’attention : les collègues qui n’ont pas signalé le comportement du criminel (allez signaler un collègue antillais, noir, musulman et sourd, pour voir ce qui va vous arriver), les (petits) chefs de service qui ne veulent pas d’emmerdes, l’extrême-droite qui véhicule un discours de haine, le salafisme et un certain Islam politique, courants dégénérés de la religion d’amour et de paix que l’on sait… et on espère que le soufflé retombera, jusqu’à l’attentat suivant.

Parce que la vérité, aucun de nos responsables ne la veut, surtout sortant toute nue du puits (c’est haram) : nous comptons entre 6 et 10 millions de musulmans en France, dont une bonne part d’électeurs potentiels, ce n’est pas le moment de faire des vagues, d’autant plus (joke) qu’ils ne veulent se baigner qu’en bermuda du nombril au genou pour les hommes, et en burqini (j’écris burqini avec un « q » parce que le mot vient de burqa et non de bikini) pour les femmes. Sur ces millions de musulmans, c’est une lapalissade de dire qu’une immense majorité d’entre eux demande à vivre en paix (encore qu’il semblerait que la majorité soit de moins en moins immense, si l’on en croit les faits divers), mais il n’est pas faux non plus d’avancer, comme le font ces islamophobes infréquentables, que ce sont des musulmans qui tuent au nom d’une religion, et que vous n’êtes jamais sûr à 100% que le musulman qui demain vous croisera dans la rue ne va pas vous gratifier d’un « sourire kabile », sans pour autant avoir manifesté aucun signe de radicalisation avant de vous trucider…

Alors on va encore nous parler de vigilance, de faire front, tous unis contre l’obscurantisme... blablabla..., comme l’a fait avec indécence ce jeudi notre président, en épinglant la légion d’honneur sur le cercueil des victimes de Mickaël Harpon. Mais quand on ne veut pas voir ce que l’on voit, comme l’a si justement dit Charles Péguy, le résultat, c’est que nous allons tous perdre, musulmans compris.

P.S. Savez-vous pourquoi la manifestation en faveur de Mickaël Harpon, prévue ce jeudi à Gonesse, et organisée par un certain Hadama Traoré, a été interdite après moult tergiversations ? Parce qu’elle était indécente ? Sans doute, mais la raison profonde, c’est qu’on a eu peur de compter les participants."