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INFO 907 SAKIET-SIDI-YOUSSEF

, par  Jean Claude ROSSO , popularité : 5%
LE 8 février 1958, à 11 h 10, 25 avions français bombardent les cantonnements du F.L.N. à Sakiet-Sidi-Youssef, village tunisien situé à la frontière avec l’Algérie. Cette affaire, qui s’inscrivait dans une suite d’incidents locaux, a été vue comme une escalade militaire, causant une pression anglo-américaine, la chute du gouvernement français, une émeute à Alger, une crise de régime et le retour au pouvoir du général de Gaulle.

La Tunisie est devenue, après l’indépendance en 1956, une base logistique et politique pour le FLN, avec l’accord de Bourguiba, président en exercice de la Tunisie.

Tout au long la complicité tunisienne est permanente !

Le 11 janvier 1958, une compagnie du 23e RI, forte de 50 hommes, est attirée dans une embuscade. Son chef, le capitaine Allard, avait été trompé par son informateur, qui l’avait incité à monter une embuscade sur un itinéraire utilisé pour pénétrer en Algérie. L’enquête confirma que l’embuscade avait eu lieu en territoire algérien : une patrouille est partie à 2 km au Nord-est d’un Djébel.

Le capitaine Allard donnait l’ordre de les prendre en chasse et, en compagnie de cinq fantassins et de gendarmes, il se lançait à leur poursuite. Les hors-la-loi s’enfuyaient aussitôt vers le Djébel et entraînaient les poursuivants sous le feu d’une embuscade tendue par l’adversaire au pied même du massif montagneux. »

L’officier découvrit alors le piège : « La retraite était dès lors considérablement gênée par une fusillade nourrie, qui se généralisait de part et d’autre de l’itinéraire emprunté, néanmoins cet officier et ses hommes regagnaient intacts le restant de la section. » A son tour, cette dernière était prise à partie par les rebelles déjà en place. De plus, elle devait soutenir le feu d’une mitrailleuse de 12,7, et d’un mortier de 81 en batterie en « territoire tunisien ».

Les pertes françaises étaient élevées alors qu’il ne s’agissait que d’une brève embuscade : 15 tués, 1 blessé et 4 disparus. Des armes avaient été perdues, dont un fusil mitrailleur

Le 30 janvier 1958, un avion couvrant un convoi entre Souk-Ahras et Bordj M’Raou est « pris à partie par des armes automatiques du poste de Oued Zitoun occupé par l’armée tunisienne » bien qu’il volât en Algérie. Il est touché et s’écrase en Algérie à 3 km de Souk-Ahras.

Vous invite à découvrir l’Histoire de ce fait de guerre qui généra une réaction de nos généraux par un bombardement sur la base logistique tunisienne de Sakiet Sidi Youssef le 8 février 1958 pour des raisons stratégiques. Ce village était à une centaine de mètres de la frontière. Il était devenu une base de transit et de départ de convois vers les wilayas 2 et 3.

Les défenses avaient été construites selon les plans du FLN : divers locaux, dont la maison forestière, étaient occupés, où des Fellaghas cohabitaient avec la Garde nationale. Dans le village, trois emplacements de la DCA couvraient ce dispositif : deux à l’intérieur de la place centrale, un autre sur le poste de douane

BONNE JOURNÉE À TOUS
Jean-Claude ROSSO

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