Le centre d’Azazga, qui intéresse tout particulièrement la colonisation ardéchoise, est créé le 1er octobre 1881, sur le petit plateau d’Il-Matten, siège de la toute nouvelle commune mixte du Haut-Sébaou. Il est traversé par la route de Bougie et sa situation est jugée parfaite.
En 1902, un administrateur adjoint de la commune mixte s’exprime ainsi dans un rapport : « Nul point, en effet, ne présentait de conditions plus favorables, tant du point de vue de l’avenir des colons qui y était assuré par l’excellence des terres, qu’à celui de l’occupation politique du pays ». Situé au débouché de la vallée du Sébaou et sur le passage le plus fréquenté des tribus maritimes de Kabylie, ce village qui a conservé le nom d’Azazga est appelé à devenir très important.
Sans doute l’espoir formulé s’est-il révélé trop optimiste, il n’empêche que la création du village semblait annoncer des débuts prometteurs. D’emblée le principe d’un peuplement ardéchois fut admis. L’idée originelle revient à Joseph Firbach en mai 1877. Il songe donc à faire appel à des paysans du Vivarais au moment où le pays est durement frappé par le phylloxéra et commence à se dépeupler.
Le préfet s’attache surtout à fixer en Algérie des cultivateurs du Bas Vivarais, aussi verrons-nous les colons du début des années 1880, issus des cantons de Vallon, les Vans, Joyeuse, et, dans une moindre mesure Largentière et Aubenas. Les autres provenances ne se rapportent qu’à des cas exceptionnels.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité, peuplée en 1960 de 9 335 habitants dont 331 européens ;
BONNE JOURNÉE À TOUS.
Jean-Claude ROSSO