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INFO 861 BIRTOUTA

, par  Jean Claude ROSSO , popularité : 4%
ALGER se trouve resserré entre la mer et les escarpements rapides d’un petit massif de 400 mètres : le SAHEL. Au Sud, le Sahel s’abaisse par une pente douce vers la grande plaine de la MITIDJA ; Sahel et Mitidja forment une seule région agricole que l’on peut désigner sous le nom de plaine d’ALGER.

La Mitidja fut plus longue à peupler. Dès 1841, des colons s‘étaient installés à BLIDA (ils étaient 845 en 1851) ; à côté de BLIDA, l’on créa en 1845 SOUMA, en 1846 LA-CHIFFA et MOUZAIAVILLE ; et le 31 janvier 1848 JOINVILLE, MONTPENSIER, DALMATIE et BENI-MERED. Quelques mois plus tard, le 19 septembre 1848, l’on fondait EL-AFFROUN, puis en 1851 BOU-ROUMI, en 1855 AMEUR-EL-AÏN. L’ARBA avait été colonisé en 1849 ; les colons envoyés en 1851 à OUED-EL-ALLEUG, BIRTOUTA.

Ce fut initialement une création spontanée due à l’initiative de petits commerçants et d’ouvriers.

BIRTOUTA : Village créé en 1851, au lieu-dit le 4ème Blockhaus, sur la route d’Alger à Blida par la plaine, pour une population de 20 familles. Territoire d’environ 380 hectares. Les colons se sont mis à l’œuvre avec courage et poursuivent activement les travaux de défrichement et de culture.

Un blockhaus servait de relais aux routiers et diligences qui faisaient le service entre les deux villes et attira ainsi commerçants et ouvriers qui s’y fixèrent. Les terres incultes situées alentour furent réunies sous le nom de « Haouch el Bey el Gharb » et confiées à deux colons français : OLLIVIER et COCHET, qui reçurent en outre mission de fonder un hameau du nom de Saint-Augustin. Mais ils furent évincés en début 1850.

Le préfet d’Alger conçut alors le projet d’utiliser ces terres pour grossir le noyau de population et créer un centre plus important. Il fit part de ce projet au ministre de la guerre et le projet fut adopté. Vingt familles vinrent s’y installer : 17 cultivateurs, 1 maçon, 1 meunier, 1 maréchal-ferrant.

Chaque famille reçut un lot à bâtir avec un jardin et un lot rural à défricher. Chacun devait construire sa maison le long de la route, de manière à former un centre bien groupé. On réserva trois lots à la construction future d’une école, d’une chapelle et d’un bassin avec abreuvoir.

Il fallut donner un nom au village :

« 4e blockhaus » était trop militaire,
« El Bey el Gharb » difficile pour les Européens,
« Saint-Augustin » inconnu des arabes.

C’est alors qu’un commissaire civil de DOUERA se souvint que ce point était « Bir-Touta » (Le puits du mûrier). C’est le nom qui fut retenu. Le puits n’existait plus mais on a retrouvé sa trace à la sortie du village, en bordure de la route de CHEBLI. Il ne manquait qu’un acte de naissance officiel au village : ce fut le décret présidentiel de 1851.

Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité algéroise, peuplée en 1960 de 6 526 habitants dont 687 européens.

Jean-Claude ROSSO

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