Avez-vous pris votre abonnement 2024 ? Non ! CLIQUEZ ICI !
Ou alors participez avec un DON


Découvrez des pages au hasard de l’Encyclo ou de Docu PN
A compter du 25 mai 2018, les instructions européennes sur la vie privée et le caractère personnel de vos données s’appliquent. En savoir +..

INFO 835 CHANZY

, par  Jean Claude ROSSO , popularité : 5%
Culminant à 750 mètres d’altitude, la ville de CHANZY, dépendant du canton de BOUKANEFIS à 14 km et du chef-lieu d’arrondissement SIDI-BEL-ABBES, à 32 km, est construite presque à la limite de l’étroit passage que la rivière s’est frayée dans la montagne avant de s’étendre dans la vaste plaine de TIFFILES et de SIDI-BEL-ABBES.

C’est en 1831, le 4 janvier, que les Français occupèrent ORAN ; sa banlieue reçut des colons agricoles treize ans plus tard seulement.
La haute plaine de SIDI-BEL-ABBES fut colonisée et la banlieue de BEL-ABBES fut peuplée en 1849. Puis en 1856 ce fut PRUDON et SIDI-L’HASSEN ; en 1858 TENIRA, en 1863 LES TREMBLES et SIDI-KALED, en 1869 LAMORICIERE et en 1870 CHANZY avec une population de 24 habitants recensée en 1871.

Le centre de population de SIDI-ALI-BEN-YOUB est créé avant 1870 et est occupé par des Alsaciens et des Lorrains en 1872. Il prend le nom de CHANZY (ancien gouverneur de l’Algérie) par décret du 26 avril 1883 et est érigé en commune de plein exercice par décret du 17 avril 1884.

Un hameau est créé à 2 kilomètres du centre par décret du 6 avril 1870.

Les débuts furent très difficiles. Les colons entreprirent courageusement l’assainissement de l’oued SKOUNA, mais ils ne purent résister à la terrible malaria qui les emporta presque tous. Leurs enfants racontaient, impressionnés, l’histoire de ces durs et lugubres premiers débuts et ne manquaient pas d’ajouter les quantités de sulfate de quinine que tous, petits et grands, absorbaient quotidiennement. Mais, l’air empoisonné par les exhalaisons putrides et malsaines était plus fort que toutes les précautions préventives.

L’autorité militaire, soucieuse de la santé de ces premiers arrivants, détacha du bordj de TIFFILES, des pénitenciers pour le défrichement et l’assainissement de ce vaste bas-fond.

Ceux-ci moururent en grand nombre, fauchés par la terrible malaria. Ces longs et pénibles travaux furent heureusement couronnés de succès.

Le touriste repose maintenant sa vue sur cette terre noire, jamais épuisée, produisant, deux fois l’an, des légumes et des céréales aussi abondantes que superbes, là où était le marais.

Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité peuplée en 1960 : de 4 445 habitants dont 548 européens.

BONNE JOURNEE A TOUS
Jean-Claude ROSSO

Navigation



TWITTER semble avoir bloqué certaines diffusions, il n'y aucun tweet pour l'instant.