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INFO 819 THIERS

, par  Jean Claude ROSSO , popularité : 6%
Le territoire de la Grande Kabylie recouvre aujourd’hui la région de TIZI-OUZOU et une partie de celles de BOUÏRA et ROCHER-NOIR. Les expressions de « Haute Kabylie » ou de « Kabylie du Djurdjura » sont souvent employées comme synonymes de « Grande Kabylie », l’une ou l’autre de ces appellations pouvant aussi désigner, plus spécifiquement, la partie située au Sud du SEBAOU. Les franges méridionales de la région, au Sud du Djurdjura, autour de la vallée de l’oued Sahel, peuvent être considérées comme un ensemble à part, distinct des Grande et Petite Kabylie et centré sur la ville de BOUÏRA.

L’armée française pénètre pour la première fois en Grande Kabylie le 7 mai 1844 soit 14 ans après le débarquement de SIDI-FERRUCH. C’est le maréchal BUGEAUD, alors Gouverneur général d’Algérie qui franchit à la tête de sa colonne, l’oued SEBAOU au lieu dit le ‘’TNIN de BARLIA’’ face au futur village de REBEVAL.

Officiellement l’objectif est de prendre DELLYS pour permettre le ravitaillement, par voie maritime, des troupes de ce corps expéditionnaire chargé de déloger BEN-SALEM, calife de l’émir ABD-EL-KADER pour la Grande Kabylie.

En 1857, 30 000 hommes de trois divisions commandées par les généraux RENAULT, MAC-MAHON et YUSUF sous la direction du Gouverneur RANDON attaquent le 19 mai le centre des BENI-RATEN. Les combats sont âpres, la résistance kabyle s’étiole et les chefs dont Si Hadj AMAR puis plus tard, Lalla Fatma N’SOUMER sont arrêtés.

Une délégation, de cinquante vieux BENI-RATEN, est présentée au Maréchal RANDON. Ils avaient accepté de reconnaître l’autorité de la France et de payer « comme contribution de guerre et juste indemnité des désordres qu’ils avaient causés », 150 francs par fusil. La seule exigence des Kabyles avait été de ne pas se voir imposer d’Arabes comme chef : « Nous acceptons d’obéir à des Infidèles mais pas à des Arabes », avaient-ils dit. RANDON s’y était engagé.

Après l’insurrection de 1870/1871, ou les mutins furent châtiés, la colonisation reprend sa marche. Dans la vallée de l’Isser furent alors créés, en 1876, BEN-HAROUN et THIERS avec 148 colons recensés en 1877 ils seront 151 au recensement de 1897.

THIERS : Le centre de population d’AÏN-OUM-EL-ALLEUG, créé par arrêté du 2 octobre 1876, prend le nom de THIERS par arrêté du 5 avril 1879. Pour honorer la mémoire de l’Ancien Président la République (1871/1873) que fut Monsieur Adolphe THIERS.

En épilogue, nous vous proposons une histoire bônoise relative à la statue de Monsieur THIERS qui était positionnée, sur le cours BERTAGNA lieu très fréquenté d’alors.

Bonne journée à tous
Jean-Claude ROSSO

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