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INFO 817 FONDOUK

, par  Jean Claude ROSSO , popularité : 6%
Un fondouk est un établissement qui offrait le gîte et le couvert pour les voyageurs et leurs montures. On pouvait y trouver aussi une sorte d’entrepôt où abriter pour un temps des marchandises. Dès les premiers temps de la présence française le caravansérail du FONDOUK fut transformé en établissement militaire. En 1839 on éleva, en outre, un mur d’enceinte crénelé, flanqué de quatre tours bastionnées, pour un camp retranché. De nombreux colons, attirés par la fertilité du sol, vinrent se grouper autour de ce camp. Ce village, né spontanément, en dehors de toute intervention officielle, devenant important.

En 1839, prenant pour prétexte que les Français s’étaient avancés dans une zone qui lui était réservée, l’émir ABD-EL-KADER mit à feu et à sang la plaine de la Mitidja. Le gouvernement de Louis-Philippe comprit alors qu’il était impossible de faire sa part à ABD-EL-KADER, qu’il fallait anéantir sa puissance et conquérir l’Algérie entière. Ce fut l’œuvre du général BUGEAUD, nommé gouverneur de l’Algérie en décembre 1840.

BUGEAUD finit enfin par disposer des troupes nécessaires. Depuis le début de la conquête, des corps nouveaux avaient été créés dans l’armée d’Afrique, composés soit de Français (zouaves, chasseurs à pied, chasseurs d’Afrique), soit d’indigènes (fantassins comme les tirailleurs, cavaliers comme les spahis). Entouré de bons généraux, LAMORICIERE, CHANGARNIER, BEDEAU, CAVAIGNAC, BUGEAUD employa de nouvelles méthodes de guerre : il allégea l’équipement des soldats, remplaça les voitures par des bêtes de somme, mit l’artillerie à dos de mulet. Les troupes furent divisées en colonnes mobiles ; elles pourchassèrent l’ennemi par une incessante offensive destinée à le vaincre. Ce qui fut fait.

FONDOUK : Centre de population créé par arrêté du 14 novembre 1844, près d’un poste militaire établi début 1839, érigé en commune de plein exercice par décret du 31 décembre 1856. Une section administrative spécialisée portera son nom à partir de 1956. Le développement agricole de FONDOUK, arrêté à l’origine par le mauvais état sanitaire, fut ensuite retardé par les difficultés de défrichement que présentait son territoire couvert de palmiers nains si vigoureux qu’ils avaient étouffé 600 arbres plantés par l’administration sur les boulevards extérieurs, par l’insuffisance et le morcellement excessif des concessions (la plupart étaient divisés en 5 ou 6 lots) et par l’éloignement de tout centre important.

Sans compter les problèmes d’irrigation qui furent résolus après d’intenses travaux.

Le climat du FONDOUK, bien que très salubre en lui-même, a longtemps été un des plus mal famés de la Mitidja ; aujourd’hui que les travaux de défrichement et d’installation sont finis, que l’on a demandé à un puits une eau plus pure que celle des canaux à l’aire libre, que certains marais ont été desséchés, la santé générale est excellente. Le même progrès s’observe pour la population, venue sans ressources et d’abord très misérable, aujourd’hui se révélant victorieuse de longues et rudes épreuves.

Je vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité proche d’Alger (à 28 km)

Bonne journée à tous
Jean-Claude ROSSO

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