Comme la première sonnerie de tocsin (voir ma tribune précédente : Nous, les Français, nous sommes racistes !) n’a semble-t-il pas suffi à submerger de honte la « conscience républicaine » du peuple Français, les socialistes, dont nul n’ignore qu’ils ont consacré leur vie et sacrifié leur bien être (hors vacances et RTT) à livrer une lutte impitoyable à la « bête immonde », nous ont servi une deuxième volée de cloches, grâce à deux « idiots utiles » de service, les siffleurs du 11 novembre, et l’hebdomadaire Minute (que pour ma part, je croyais disparu depuis longtemps).

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Et toutes nos grandes consciences, dans un bel élan unitaire, élus de Droite compris (lesquels ne comprennent décidément rien, et ils voudraient qu’on leur refasse confiance !), d’entonner en cœur le Chant des Partisans, la Marseillaise et « Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine », pour se donner du courage. Pitoyable, lamentable et grotesque. S’il y a un homme politique qui ne devrait se prévaloir d’aucune légitimité à honorer les morts de nos guerres au nom de la France, fût-il Président de la République en titre,c’est bien Hollande. Ce sont ses idées, ses décisions, et tout son parcours politique qui pourraient injurier la mémoire des poilus, pas les sifflets de citoyens indignés, et non indignes, comme les a si légèrement qualifiés le ministre des rafles. Quant à Minute, faire un amalgame d’une Une d’un journal confidentiel, dont le niveau ne dépasse certes pas celui de Charlie Hebdo, avec la « parole raciste qui se serait libérée en France », cela démontre avant tout que le Pouvoir est au fond de la fosse, et qu’il nage dans son purin.

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Et tout ça pour quel résultat ? Rien. Zéro ! Comme le reste, les manipulations pachidermiques de la Gauche ont fait pssschitt ! Et il faudra bien qu’un jour nos gardiens du bien introduisent cette nouvelle donnée dans leur cerveau monolithique : les Français se foutent de leurs anathèmes ! Pour preuve, ce matin, un sondage Huffington Post/iTélé nous présente le résultat de l’agit-prop présidentielle de ces derniers jours : il n’y a plus que 15% de Français qui font confiance à notre guide suprême. De quoi dégoûter Mesquin Petit d’avoir, en 2012, fait baisser de près de 19% les revenus des classes dites « aisées » (les salauds de travailleurs, chômeurs compris), pendant que les revenus (allocations) des plus « modestes » (les gentils assistés) augmentaient de 55% [1]. L’ingratitude du peuple…

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Bon, il y un point sur lequel tout le monde s’accorde, en dehors du caractère sacré du 11 novembre, c’est qu’à ce niveau d’impopularité, l’exécutif ne peut plus prendre la moindre décision sans se la faire renvoyer en pleine poire ! Et les docteurs Diafoirus d’y aller de leur potion magique pour sauver le pays : changement de politique (pourquoi faire ?), remaniement (quels nouveaux ministres, suffisamment transparents pour ne pas faire d’ombre au Président, mais moins mauvais que les titulaires ?), changement de premier ministre (qui ne soit ni un ennemi, ni un futur concurrent de Moi Je ?), référendum (on se demande sur quel sujet, et pour quel résultat, mais passons), et même dissolution de l’Assemblée Nationale… pour repasser la patate chaude à la Droite, et revenir immaculé et plein de promesses en 2017.

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Sauf que le problème n’est pas à ce niveau… Ils le savent tous, mais il n’y en a pas un pour oser le dire, parce que le premier qui le dit est mort : le problème, c’est le Président ! Et s’il est tombé aussi bas, ce n’est pas parce que sa politique, ne satisfaisant ni à droite, ni à gauche, serait par conséquent la bonne, et qu’il suffira que le chômage baisse pour que sa cote remonte, non, cent fois non ! Le mal est bien plus profond : les Français n’ont plus confiance en Hollande parce que l’homme normal, juste et bonasse qui leur a demandé de l’élire s’est révélé petit (la cérémonie de passation des pouvoirs avec Sarkozy a été dévastatrice pour son image), indécis, sans courage et sans autorité (Léonarda l’a tuer). Pour les Français, Hollande n’est pas à la hauteur du job, c’est tout ! Il faut donc qu’il s’en aille, ou, à défaut, s’il s’accroche, qu’on le licencie !

Parce que la France ne tiendra pas encore trois ans et demie avec en guise de Président, un culbuto que plus personne ne respecte, ni à l’intérieur, ni à l’extérieur. Et les sifflets du 11 novembre, les bonnets rouges, les rebuffades des écolos, des troupes socialistes elles-mêmes, le religieux français qui vient d’être enlevé au Cameroun, les journalistes assassinés au Mali, l’entente Obama/Poutine en Syrie sur son dos ne sont que les impitoyables symptômes de sa faillite.

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Alors il faut que l’opposition ait le courage, pour une fois, de faire son boulot plutôt que de se disputer les futures bonnes places qu’en plus il n’est pas acquis qu’elle gagne : il est de son devoir d’engager la procédure de destitution du président, en vertu de l’article 68 de la Constitution. C’est une procédure extrême, certes, mais notre survie en tant que Nation en dépend, et je pèse mes mots…

n.b. en plus, je vous garantis qu’il y a de la matière, ne serait-ce que ce cabinet noir à l’Elysée, révélé par Valeurs Actuelles, mais qu’aucun media n’a osé reprendre… pour le moment !