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GRAND REMPLACEMENT EN NOUVELLE-CALÉDONIE, A COLMAR ET A MAYOTTE

, par  popodoran , popularité : 7%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 26 février 2022

Grand remplacement, l’expression court partout. Les uns nient obstinément l’existence même du phénomène, d’autres prônent le débat, les plus lucides qualifiés de radicaux par les bien-pensants, alertent sur la nécessité de le combattre au plus vite.

Mais comment se fait-il que personne ne se livre au constat qui suit : la lutte contre le grand remplacement est déjà en place sur une partie de notre territoire national de la République censée être une et indivisible : la Nouvelle Calédonie et ce depuis près de quatre décennies.

La lutte contre le « Grand Remplacement » en Nouvelle-Calédonie

Depuis le début des années 1970, le mouvement indépendantiste kanak s’efforce d’imposer sa vérité qui est celle d’un projet visant à le « minimiser » et l’éliminer à terme.

Le colonisateur français en important des populations extérieures au caillou et en particulier des « Blancs » éviterait l’accès du territoire à l’indépendance[1].

La thèse des indépendantistes les plus extrémistes se voit consacrée de manière éclatante par le gouvernement Mauroy par la déclaration de Nainville-les-Roches du 12 juillet 1983 par laquelle « le peuple kanak, premier occupant du territoire, se voit reconnaître en tant que tel un droit inné et actif à l’indépendance ». Il résulte de ces prémisses que l’envahissement de la Nouvelle-Calédonie par des populations extérieures ne peut être que néfaste à ce projet cardinal d’indépendance. Cardinal, que dis-je, sacré !

Bienvenue aux « Noirs » (et à bien d’autres !) en Europe, mais pas aux « Blancs » (et quelques autres) en Kanaky ! Et au besoin « Chasser les Blancs » selon l’aveu d’un compatriote kanak de l’Ile-aux-Pins, rencontré assez récemment à Colmar.

Comment ne pas ajouter à cela que depuis des décennies et cela en toute inconstitutionnalité (même décrétée transitoire), des restrictions ont été imposées tout autant en ce qui concerne l’étendue du corps électoral que quant à l’accès en matière d’emploi ou d’exercice d’une activité professionnelle.

Bernard ANTONY dans le numéro de juin-juillet 2021 de RECONQUETE[2] note que 35950 électeurs (17 %) pourtant inscrits sur la liste électorale générale, ont été exclus de « la liste pour la consultation sur l’accession de la Nouvelle-Calédonie à la pleine souveraineté ».

Nous suivrons donc avec une particulière attention la suite réservée à cette affaire de « grand remplacement » ou non, aux antipodes tout en n’excluant pas la possibilité d’y intervenir en tant que partie prenante habilitée à ester devant le Conseil d’Etat et la Cour Européenne des Droits de l’Homme[3].

Le « Grand Remplacement » à Colmar

Le jour où j’ai acquis au kiosque à journaux de la gare de Colmar la revue CAUSEUR (numéro 93 de septembre 2021) consacrée essentiellement au sujet incriminé, j’ai par la même occasion consulté l’édition des Dernières Nouvelles d’Alsace du 24 septembre 2021 et visionné l’état-civil des naissances du 17 au 21 septembre 2021 à Colmar.

A l’heure où j’ai écrit ces lignes, il m’a semblé intéressant de faire le compte des naissances enregistrées à Colmar du 11 au 17 février 2022.

Qu’on m’entende bien : de mes observations, je ne prétends nullement tirer des conclusions définitives, tout juste quelques indications premières, néanmoins quelque peu instructives !

du 17 au 21 septembre 2021 : 23 naissances. Parmi elles, au moins 10 que je pourrais qualifier comme manifestement d’origine non-autochtone. Deux patronymes d’origine asiatique, un d’origine camerounaise (que je connais bien car c’est celui d’une famille voisine du village de ma première épouse, popularisé par un ancien vainqueur du tournoi de Roland Garros), sept patronymes que je tiens sans crainte de trop me tromper, d’origines maghrébines et turque.

du 11 au 17 février 2022

Sur les quinze nouvelles naissances, au moins cinq relèvent de patronymes non-autochtones. Pour être complet, je crois devoir ajouter au tableau peut-être un sixième du beau prénom Emilio, ce qui semble indiquer que ses parents sont davantage préoccupés par les attaches transalpines de ce charmant poupon que par ses nouvelles racines disons… alsaciennes.

Parmi les cinq naissances ci-dessus signalées, je constate qu’il semble y avoir un métis (doubles patronymes, l’un d’origine nordique et l’autre d’origine maghrébine), je relève également un patronyme qui paraît indiquer que les parents sont polynésiens.

Empiriquement, je conclus au moins provisoirement qu’entre un tiers et la moitié des naissances à Colmar, patrie de Bartholdi et Rapp, voire du dessinateur chauvin Hansi[4] sont constitués par des bébés n’étant pas de vieille souche alsacienne. Eux et leurs parents me paraissent constituer une proportion de plus en plus notable de l’ensemble de la population alsacienne.

Dans les années cinquante, du temps de ma prime enfance, les Colmariens s’offusquaient[5] alors quelque peu de l’arrivée considérée comme massive de quelque mille malheureux « macaroni » suspectés de vouloir submerger cinquante mille Colmariens faisant partie soit de la BSP (bonne société protestante), soit des cathos alors passablement traditionnalistes, soit de la communauté juive (pas vraiment discriminée mais néanmoins jalousée comme tenant les rênes du commerce par exemple), soit du prolétariat de l’époque nettement plus imposant alors (depuis, bon nombre d’usines ont fermé).

Le « grand Remplacement » à Colmar : fantasme ?

Je n’en suis pas sûr, et dirai plutôt « affaire à suivre ».

Le « Grand Remplacement » à Mayotte

Je me suis rendu à deux reprises à Mayotte et à Anjouan en 1998 et en 2000 dans l’objectif bien avoué de permettre aux Anjouanais de se rapprocher de leur patrie de cœur (la France) voire d’y être rattachés. J’étais alors « pisté » de façon on ne plus voyante, par le chef des Renseignements généraux de Mayotte, un certain François REAL, natif d’Oran, aujourd’hui décédé[6], et suivi de manière plus secrète par le contre-espionnage français[7].

Soyons clairs, à l’époque, j’ai bien pu observer qu’une bonne partie de la population anjouanaise résidait et travaillait de façon illégale, le plus souvent à Mayotte. L’hôtel où j’ai transité temporairement à Mamoudzou[8] appartenait à la famille du sénateur Marcel HENRY. la serveuse du restaurant de l’hôtel était anjouanaise, la femme de chambre également. Lors de mon deuxième voyage, j’ai pu m’entretenir très longuement avec Kalathoumi, Mohélienne de naissance, Anjouanaise de par sa famille (de Missiri), évidemment en situation irrégulière[9].

Aujourd’hui, le département de Mayotte est non seulement submergé par les « Comoriens » ou désignés comme tels[10], mais par des Malgaches, des Africains[11], voire des populations venues d’ailleurs. Tout cela entrave, est-il nécessaire de le souligner, un développement harmonieux de l’île, sans compter que cela génère de graves conflits susceptibles de dégénérer à tout moment.

Quoi qu’il en soit, le destin de Mayotte est français ! Mayotte est définitivement arrimée à la république française, les Mahorais(ses) se sont farouchement battu(e)s pour cela.

Nonobstant les gesticulations et les criailleries de certains parlementaires communistes prétendûment français, en fait des apprentis traîtres, cela ne souffre aucun doute !

De surcroît, le fait que bien des Mahorais possèdent des attaches familiales à Anjouan, voire à la Grande Comore, ne change rien à l’affaire.

Concluons : la situation à Mayotte est grave.

Il importe d’intensifier d’urgence dans notre 101e département français, la lutte contre le Grand Remplacement (une candidate aux Présidentielles qui s’y est rendue à trois reprises semble bien consciente de cela.

Mais la situation n’est pas loin d’apparaître similaire dans maints endroits de notre « Douce France ». Songeons à Marseille, Dunkerque, Roubaix, Nice, La Courneuve où résident soit dit en passant des paquets de Grands Comoriens, pardon, de « doubles nationaux franco-comoriens ! [1] Reconnaissons que telle était l’intention bien déclarée du sinistre Pierre MESSMER, ancien Premier ministre dans les années 1970, par ailleurs d’un parfait cynisme envers les populations du Cameroun et de nos malheureux compatriotes harkis qu’il contribua à livrer aux sanguinaires fellaghas.

Toutefois si l’on opère la comparaison de l’action de la France, si coloniale qu’elle fut, au début de sa souveraineté sur le Caillou envers les Mélanésiens, avec celle des Australiens envers les Aborigènes, il n’y a pas photo !

[2] Je ne saurais trop recommander la lecture de RECONQUETE et de la lettre de l’AGRIF de notre ami Bernard ANTONY, toujours vaillant, pertinent et même virulent, si nécessaire. Adresse : 70, Boulevard Saint-Germain 75005 PARIS

[3] J’ai déjà une affaire à porter devant la CEDH qui sera amenée à apprécier la désinvolture avec laquelle la plus haute instance judiciaire administrative a traité mon dossier à l’encontre de l’Etat français.

[4] Personnalité pittoresque du Landernau « anti-boche » qui est célébré dans un musée à son nom à quelques pas de mon domicile.

[5] On n’évoquait guère à l’époque un « grand remplacement » mais la crainte d’une « subversion migratoire » imprégnait déjà les esprits. Décidément, cela ne date pas d’hier à la différence près qu’on ne peut exclure par comparaison, disons, une différence « civilisationnelle » pour faire court.

[6] Ce personnage ouvertement anti-musulman devant votre serviteur qui lui a exprimé sa vive réprobation, a consacré la fin de sa vie à une Anjouanaise noire et musulmane avec laquelle il aurait eu une fille selon plusieurs sources concordantes à vérifier éventuellement ;

[7] Un ami m’a avoué plusieurs années par la suite avoir éprouvé quelques craintes à mon sujet.

[8] A Mamoudzou, sous réserves, car je cite cela de mémoire.

[9] Comme bien des Anjouanaises et des Anjouanais, elle est aujourd’hui installée en France métropolitaine ; je remercie encore mes ami(e)s du Cercle Algérianiste pour l’aide qu’ils lui ont apportée lorsque KALA se trouvait dans une profonde détresse.

[10] En fait, il y a bien des différences entre les Mahorais et les Anjouanais et encore davantage entre d’une part les Mahorais et les Anjouanais, pris dans une certaine globalité dont on peut bien sûr discuter, et d’autre part les Grands Comoriens, du point de vue linguistique notamment et de la place de la femme.

[11] Y compris originaires du Congo et du Rwanda.

Jean-Michel WEISSGERBER

Transmis par Maurice Calmein

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