Avez-vous pris votre abonnement 2024 ? Non ! CLIQUEZ ICI !
Ou alors participez avec un DON


Découvrez des pages au hasard de l’Encyclo ou de Docu PN
A compter du 25 mai 2018, les instructions européennes sur la vie privée et le caractère personnel de vos données s’appliquent. En savoir +..

France : Trente policiers ripoux ont été démis de leurs fonctions

, popularité : 5%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Dix-huit policiers de la brigade anti-criminalité corrompus ont encore été suspendus à Marseille. Au total, trente personnes en uniforme ont été démis de leurs fonctions.

France: Trente policiers ripoux ont été démis de leurs fonctions
Le scandale de corruption dans la police marseillaise a pris une nouvelle dimension lundi. Dix-huit nouvelles suspensions ont été annoncées dans la brigade anti-criminalité (BAC), portant à 30 le total des suspensions dans ce service.


Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a prononcé vendredi la dissolution de l’équipe de jour de la BAC Nord de Marseille, composée de 70 policiers. Plusieurs d’entre eux sont soupçonnés d’avoir volé et extorqué de l’argent et de la drogue à des dealers.


Sept d’entre eux avaient été écroués et cinq autres placés sous contrôle judiciaire après leur mise en examen (inculpation) vendredi soir.


« Les faits pour lesquels ils sont poursuivis sont d’une exceptionnelle gravité ». « S’ils sont avérés », ils « portent atteinte à l’honneur et à la probité dont doivent être porteurs celles et ceux qui assurent la sécurité de nos concitoyens », avait déclaré le ministre.


Le procureur de la République, Jacques Dallest, avait évoqué devant la presse une véritable « gangrène » au sein du service de police concerné et « une affaire lourde, loin d’être terminée ». « Il est envisageable que d’autres personnes soient impliquées pénalement », avait-il dit.


La procédure administrative prise lundi à l’encontre des 18 fonctionnaires « ne présage en rien de leur culpabilité dans l’affaire en cours », a estimé David-Olivier Reverdy, un représentant du syndicat de policiers Alliance.


« Soit on reproche à ces policiers des éléments trop faibles pour les mettre en cause judiciairement, soit on leur reproche des choses qui n’ont rien à voir avec l’enquête en cours », a-t-il ajouté.




Voir en ligne : http://www.atlasinfo.fr/France-Tren...