Très cher Emmanuel, il faut que je te dise
De cesser et bien vite toutes tes bêtises.
Je le dis volontiers, car j’ai biberonné
Comme toi à la source d’un illuminé.

Nous sommes devenus comme frères de lait :
Ricœur fut notre maître, en son si beau palais…
En des temps différents, car je suis ton aîné
Et tu demeures comme mon frère puîné.

Tu t’es gargarisé de ses billevesées
Débitées en jargon à donner la risée
A quelques esprits sains qui pouvaient s’étonner
De ses discours abscons et de ses moulinets.

Petit frère de lait, ôte tes oripeaux,
Reviens au ras du sol, redresse le drapeau
D’une France soumise à tes divagations
Elle qui s’enlise au fond de tes prétentions.

La bonne solution serait ta démission :
On en a bien assez de tes incantations…
Laisse Ricœur dormir enfin en son tombeau,
Il nous faut rallumer notre si vieux flambeau. (24/10/2018)