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Et si on avait touché le fond ?

, par  NEMO , popularité : 6%
NJ-Ile de France

C’est bien le seul espoir qui nous reste. De remonter un jour...

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Chaque fois qu’on nous signale un nouveau délire du camp du "progrès bienveillant", en fait une à deux fois par semaine minimum pour les semaines creuses, on se dit, ce n’est pas possible de tomber plus bas, là, on a touché le fond, « on » va réagir, se révolter, remettre à leur place ces grands malades qu’en d’autres temps on aurait internés dans un asile de fous, avec camisole de force pour les plus dangereux. Eh bien non. Non seulement ces aliénés mentaux (c’est le qualificatif qui aurait semblé le plus approprié dans le monde d’avant) ne sont ni inquiétés, ni ignorés, pas même ridiculisés par les « humoristes » (Desproges reviens !), mais en plus leurs élucubrations sont recueillies comme paroles d’évangile par le gratin des apôtres de la pensée mondiale. Moi qui regarde avec mes yeux, écoute avec mes oreilles, réfléchis avec mon cerveau, et marche avec mes pieds, franchement, ça me fait frémir. Se pourrait-il que ce soit moi, le fou ?

Ce ne sont pas les domaines d’ébahissement qui manquent, mais, s’il fallait élire un podium de la dinguerie, je crois bien que la plus haute marche serait sans conteste attribuée aux azimutés du genre, la deuxième marche, aux antiracistes-racialistes, et la troisième, aux sauveurs de la planète.

Nous reviendrons sur l’écologie, les arbres morts de Noël, le tour de France qui met en danger la planète, le nucléaire c’est mal les éoliennes c’est bien, les budgets genrés, les villes interdites à la France périphérique, le véganisme insidieux... Nous aurons aussi mille fois l’occasion de parler racisme, racialisme et ses corollaires l’Islam(isme pour rester politiquement correct) et la repentance des blancs, chrétiens, de plus de 50 ans. Mais tenons-nous-en aujourd’hui au grand vainqueur de la compétition : le féminisme.

Vous rendez-vous compte qu’une ministricule à qui l’on demandait ce qu’elle pensait d’une éventuelle (la décision, politiquement « ultrasensible », n’est pas encore arrêtée) commémoration du bicentenaire de notre plus grand homme, admiré par le monde entier, j’ai nommé Napoléon Bonaparte, a répondu ? Qu’il fallait voir, parce que, tout de même, Napoléon « a été un des plus grands misogynes de l’Histoire  »... Honnêtement, j’en avais entendu et lu des vertes et des pas mures sur Napoléon, mais misogyne, il fallait aller le chercher. Sans doute n’y avait-il pas beaucoup de femmes chez ses grognards, ni beaucoup de maréchales, sinon des épouses de maréchaux, mais misogyne ! Peut-être cette représentante du gouvernement de la France aurait-elle émis un autre avis si Napoléon avait été homosexuel ou, encore mieux, transgenre ? Napoléon, un homme dans un corps de femme (ou l’inverse), tout boboland en pâmoison !

Tenez, puisqu’on parle de transgenre, une histoire des plus comiques, bien qu’elle fasse plutôt rire jaune : les transgenre « hommes » (femmes biologiques qui ont décidé d’être des hommes) ont été profondément blessés par la décision de la ministre de l’enseignement supérieur de rembourser les serviettes périodiques pour les seules « étudiantes ». Motif ? en prenant une mesure qui ne s’applique qu’aux étudiantes cisgenrées (cisgenre : personnes, le plus souvent de droite voire d’extrême-droite, dont le genre ressenti correspond au genre biologique, un vestige de croyances moyenâgeuses qu’il est urgent d’éradiquer), la ministre refuse de considérer comme non-femmes les étudiants transgenre et non-binaires qui ont aussi leurs ragnagnas. Shame and scandal in the University. Pour les Trans, la ministre serait donc, je viens de le découvrir, une TERF (Trans Exclusionary Radical Feminism), en français une féministe radicale transphobe, une ennemie du progrès, en quelque sorte.

Allez, une dernière, pour la route, qui n’a apparemment rien à voir avec le féminisme, mais en creusant bien, qui en reprend tous les stigmates : l’exhibition lamentable, entre autres exhibitions lamentables, de l’actrice Corinne Masiero aux Césars du cinéma. Les exégètes appointés ont tenté différentes interprétations de sa prestation, son habit en peau d’Âne, le barbouillage rouge, les tampons. En fait, tout cela n’était qu’une diversion (plutôt trop subtile puisque personne n’a compris sauf moi). Si Corinne (je peux l’appeler par son prénom maintenant que j’ai fréquenté son intimité) s’est foutue à poil, c’est parce que jamais un cinéaste ne lui a proposé une scène de nu... Ce qu’elle a voulu, c’est protester contre la boudinophobie ! Moi aussi je veux être filmée nue, et dans une scène de cul(te) tant qu’à faire !