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Espagne : Adieu VALLS, bienvenue VOX !

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.
Caricature ajoutée par NotreJournal.

Espagne – Manuel Valls sombre de plus en plus dans les sondages et les plus favorables ne lui accordent que 10,8% des intentions de vote, ce qui lui ôte toute possibilité de s’offrir la mairie de Barcelone.

Il en est d’ailleurs parfaitement conscient et c’est son opposition à l’indépendance de la Catalogne d’une part (Ce qui est tout à son honneur) et, d’autre-part, sa première tentative de se rapprocher du parti « Ciudadanos », arrivé en tête lors des élections régionales de 2017 à Barcelone.

Parti qui ne cesse depuis de reculer dans les sondages devant ses atermoiements à hésiter entre la droite et les socialistes mais qui, dorénavant, refuse tout rapprochement avec un Manuel Valls qui ne cesse de faire des appels du pied vers le parti socialistes de Pedro Sanchez, tout au moins vers le groupe des socialistes qui s’oppose à l’indépendance et qui avait déjà gouverné Barcelone et qui, en prévisions des prochaines élections, regroupe 16,6% des intentions de vote, alors que les formations pro-indépendantistes mènent la course avec 23,8%.

Or, il n’est pas question pour Alberto Rivera et son parti Ciudadanos, de pactiser avec le PSOE alors qu’il s’est associé avec le PP (Parti Popular) et VOX (droite de la droite) pour gouverner l’Andalousie, qui appartenait aux socialistes depuis plus de trois décennies.

Ciudadanos, qui ne cesse de perdre des voix, tout comme Podemos, au profit de VOX et de son leader Santiago Abascal, dont le thème principal est l’anti-immigration.

Manuel Valls, tout en remerciant Ciudadanos de son soutien, vient de qualifier son choix, en Andalousie, comme une grave erreur, lors d’une interview sur la sixième chaîne de télévision espagnole.

Or, c’est avec l’appui de Ciudadanos et de Vox que juan Manuel Moreno, du PP, a pu prendre la présidence de la région andalouse, en janvier 2019.

Ce fut d’ailleurs la première apparition officielle du parti VOX, que l’on peut qualifier « à droite de la droite », depuis la disparition de Francisco Franco.

Adieu donc Manuel Valls et bienvenue à Santiago Abascal, que l’on connaît assez peu en Espagne et encore moins à l’étranger, donc en France.

Il fut pourtant le compagnon d’Aznar, son disciple même, et il le considère comme le meilleur président de la république qu’il y ait eu en Espagne, malgré ses lumières et ses nuances !

Abascal avait, à l’époque, 29 ans et était président de la « Nouvelle génération » du Parti Popular et, selon Aznar (2005), Santiago Abascal est un homme libre qui, confronté à l’injustice, au mensonge et à l’indifférence, n’opte jamais pour la démission ni pour l’abandon.

Santiago Abascal réapparaît sur la scène politique espagnole à un moment où, tout comme en France, cette scène est devenue une véritable parodie, avec des seconds rôles comme acteurs !

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Voir en ligne : http://magoturf.over-blog.com/2019/...

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