Avez-vous pris votre abonnement 2024 ? Non ! CLIQUEZ ICI !
Ou alors participez avec un DON


Découvrez des pages au hasard de l’Encyclo ou de Docu PN
A compter du 25 mai 2018, les instructions européennes sur la vie privée et le caractère personnel de vos données s’appliquent. En savoir +..

Encore un petit effort, nous sommes à deux doigts de découvrir l’eau chaude

, par  NEMO , popularité : 6%
NJ-Ile de France

Un sondage sur l’homophobie en France, une étude parlementaire sur la radicalisation dans les services publics, et un mouvement « je kiffe mon décolleté » pour dénoncer les agressions que subissent les femmes qui ne s’habillent pas « modestement ». De quoi au moins poser sérieusement le problème, penseriez-vous naïvement ? Hé bien non. Apparemment, ça va passer à la trappe, comme le reste. Douce France…

JPEG - 108.5 ko

C’est que les censeurs veillent. Pas question de donner prise à l’accusation définitive d’islamophobie -donc pas une opinion, mais un délit- d’amalgame ou de stigmatisation. Ainsi, commentant le courage de leur collègue à l’origine du hashtag « je kiffe mon décolleté », les chroniqueurs des « Grandes Gueules » de RMC ont même réussi l’exploit, en une grosse demi-heure d’antenne, de ne jamais prononcer le mot d’Islam ou de musulman, tout en réussissant, par des circonvolutions dignes d’un champion olympique de patin sur glace, à faire comprendre à leurs auditeurs de quels insulteurs et harceleurs ils était question. Grand prix de slalom pour les athlètes de la conversation de bistrot !

Les sondeurs de la France de l’homophobie, eux, tout en constatant, bien obligés, qu’il y avait des endroits où le rejet des sexualités « différentes » était plus fort que dans d’autres, ne manquèrent pas de trouver d’autres explications, d’ailleurs probablement valables aussi, comme le fait que de trop en faire état pouvait finir par faire monter à la surface des idées nauséabondes, que la libération de la parole haineuse dans les réseaux sociaux n’y était pas pour rien etc…, mais le fait est que la seule communauté largement majoritairement « homophobe », qui à l’occasion ne se contente pas de ne balancer que des insultes et autres saloperies verbales, est celle qu’il ne faut pas nommer.

Quant à nos deux parlementaires qui ont courageusement enquêté sur la radicalisation dans le service public, s’ils reconnaissent que le phénomène est bien réel, ne manquent pas de nous rassurer aussitôt, en précisant qu’il reste marginal. Ouf ! Il est vrai qu’un technicien de maintenance d’avion radicalisé à Roissy ou à Orly, il n’y a pas de quoi sonner le tocsin.

Et puis, quand bien même, il faudrait voir à ne pas mettre tous les musulmans dans le même panier (pas d’amalgame, pas d’amalgame, on ne le répètera jamais assez) ! Au total, les islamistes radicalisés seraient une infime minorité dans la population musulmane : 1, 2, 3% peut-être. Une bricole… Sauf que 1 à 3%, ça fait quand même la bagatelle de 100 à 300.000 pékins -pas forcément barbus, pas forcément incultes, pas forcément défavorisés, pas forcément repérables-, qui ne verraient pas d’objection majeure à trancher la gorge d’un impie dégénéré, sans compter les suiveurs et sympathisants que notre aveuglement aura poussés à choisir entre la France éternelle et leur communauté.

Tout va donc continuer comme avant : rendormez-vous, braves gens... Il n’y a pas si longtemps, moins d’un demi-siècle, le Kosovo était au cœur de la Serbie. Puis les albanais chassés par le régime d’Enver Hodja s’y sont installés en masse. Aujourd’hui le Kosovo, avec l’aide de l’Europe chrétienne, est musulman, et les quelques serbes qui y vivent encore ont le choix entre partir ou mourir.