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En femage aux féminicidées

, par  NEMO , popularité : 5%
NJ-Ile de France

En Français d’avant le siècle des avancées sociales, j’aurais écrit « hommage aux femmes assassinées » par leur conjoint. Mais ce français-là, c’était avant que les féministes prennent les « choses » en main…

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Ce fut un grand moment de stupeur, accompagné d’une intense et fort peu politiquement correcte rigolade : dans la manif de samedi dernier pour dénoncer les « féminicides », une militante répondait à une porteuse de micro qu’elle était là en « femage » à toutes les victimes (de l’espèce « homaine », j’imagine). Dans ce reportage - qui mériterait de rester dans les annales (et pas dans les anales, ne commencez pas à faire du mauvais esprit), des militantes de la féminitude s’en prenaient à une dissidente qui osait malicieusement arborer une pancarte avec « Caroline de Haas, toujours d’accord pour élargir les trottoirs ? », référence à l’ingénieuse proposition de l’égérie des "femmes-qui-n’aiment-pas-les-hommes-blancs-hétéro-quel-que-soit-leur-âge", pour lutter contre le harcèlement des femelles par les teneurs de murs des quartiers exotiques. « Féministe, pas fasciste », scandaient-elles, en tendant un doigt vengeur vers la représentante, aussitôt identifiée, des forces du mal. Dans le grotesque, c’était grandiose.

Alors voilà, on se réveille le matin, en se disant que, bon, là, on a atteint un pic, que ça ne peut que retomber, qu’à ce niveau, on ne pourra plus inventer quelque chose de plus débile, plus farfelu, plus bête, et non, chaque jour, on grimpe plus haut. Il y avait eu le mariage entre personnes du même sexe, c’était déjà quelque chose. Il y a eu les hommes qui se sentent femmes mais lesbiennes, les femmes qui se vivent hommes mais homosexuels, ceux et celles qui ne sont ni femmes ni hommes et inversement, on s’y perd, tout ce joli monde trépigne pour qu’on respecte son droit à l’enfant, droit naturel qui justifie tous les moyens, y compris les plus artificiels. Il y a en ce moment même des tentatives sournoises pour imposer l’écriture inclusive, pour féminiser toutes sortes de mots (pourquoi y aurait-il des omnibus et pas des féminibus réservées à la belle sexe, des home sweet home et pas des femmes sweet femmes ? Et l’homéopathie, serait-elle réservée aux hommes, pourquoi pas une feminipathie plus adaptée aux femmes ?). Et si encore ça s’arrêtait là. Mais le délire s’étend à tous les domaines.

Tiens, par exemple : la semaine précédant cette manif-là, il y en avait une autre, pour lutter cette fois contre « l’islamophobie ». Génial, non ? Il n’y a probablement pas de pays au monde (hors pays où l’Islam est religion d’Etat) où les musulmans prennent plus de place, et où ils sont mieux « protégés », en tant que tels, par la loi qu’en France, mieux que les autres confessions -ne parlons pas des chrétiens- ou les athées. C’est pourtant en France que les zigotos qui tuent au nom d’Allah ont fait le plus de victimes en Europe. Mais si vous vous aventurez à le faire remarquer, même en prenant mille précautions oratoires, même en précisant que l’immense majorité des ...., que les ... aussi paient un lourd tribu au terrorisme, et gnagnagna… vous vous retrouvez devant les tribunaux, assigné par une ribambelle d’associations suivies les yeux grand fermés par un parquet soumis à l’islamo-gauchisme. Ne faisons pas une comparaison qui m’enverrait tout droit en correctionnelle, mais cette manif des islamistes contre l’islamophobie, c’est un peu les virus qui défileraient contre les antibiotiques.

Bref, pour en revenir à nos chères féministes qui nous en trouvent une tous les matins (la démarche est exactement la même que celle des islamistes, à croire qu’ils-elles suivent les mêmes formations, un comble), moi, ce qui me trouble, c’est que ce sont ces mêmes qui se félicitent d’avoir accès aujourd’hui à des métiers jusque là réservés aux hommes (l’armée, la police, les pompiers, pour ne citer que les plus spectaculaires), qui en même temps exigent une protection spécifique, des droits particuliers, qui lisent des hebdos féminins tous plus rétros les uns que les autres, qui sont véganes, antispécistes (pas mal non plus), antifascistes, climato-apocalyptiques et j’en passe, ces mêmes femmes dont on se demande si leur but ultime n’est pas de faire de l’homme une femme comme les autres.
Mesdames les féministes, si vous n’aimez pas les hommes, n’en dégoûtez pas vos consœurs qui nous aiment, elles, comme nous les aimons. Avec tendresse, avec leur total consentement... Et à notre mutuelle satisfaction.