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Emmanuel Macron, le bourgeois – décalé - d’Amiens.

, par  NEMO , popularité : 3%
NJ-Ile de France
Déjà publié en octobre 2021, pas pris une ride !

Au stade où il en est, la prochaine fois qu’il se repentira devant l’Algérie, Macron se présentera à genoux, tondu, la corde au cou, en robe de bure et les pieds nus.

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Le 17 octobre 1961, je crois que c’est le pompon de la repentance macronaine. Parce qu’il faut quand même le faire : ça ne lui suffisait pas de qualifier de crime contre l’humanité la colonisation de l’Algérie, alors que nous en avons fait un État, que nous y avons laissé des infrastructures qui sont les joyaux du pays, une natalité florissante, et découvert à son profit le pétrole et le gaz qui constituent l’essentiel de ses ressources. Ça ne lui suffisait pas d’envoyer son ministre-larbin de l’Intérieur déposer une gerbe aux martyrs, qui n’ont été un million-et-demie que dans la propagande du FLN, lequel, soit dit en passant, est responsable de bien plus de massacres et de tortures d’indigènes que l’armée Française. Ça ne lui suffisait pas de confier le soin de réconcilier la France et l’Algérie à un Benjamin Stora qui a passé sa vie de militant gauchiste à ne débusquer que les pseudo « exactions » de la France face à un FLN angélique.

Non, après avoir tenté avec cynisme de se concilier les enfants de harkis et, il ne doute de rien, des Pieds-Noirs, en accusant les dirigeants algériens de vivre sur « la rente mémorielle de la guerre d’Algérie », il a fallu que Macron, sans doute effrayé par l’audace de ses propos, s’empresse de donner un gage de dhimmitude à l’Algérie… et ce fut le dépôt d’une gerbe près du pont de Bezons le soir de ce 16 octobre, pour commémorer les « victimes innocentes » de l’abominable et bien opportun préfet Papon.

Jusque-là, si les évènements cités ci-dessus, bien que très exagérés, pouvaient à la rigueur reposer sur un (très bas) fond de réalité, le 17 octobre 1961, c’est autre chose. Tenez-vous bien : encore aujourd’hui, les chercheurs cherchent les morts du 17 octobre 1961… et ne les trouvent pas ! Certes, des « historiens » très engagés dans la recherche de la vérité (gag) comme le maoïste Jean-Luc Einaudi, militant du MPCMLF (Parti Communiste Marxiste-Léniniste de France), comptabiliseront jusqu’à 393 morts, dont on attend encore qu’on précise leurs noms… Sauf que, en 1998, Lionel Jospin, alors premier ministre, sans doute lassé par les perpétuelles chicayas avec l’Algérie, a constitué une commission d’enquête pour mettre un point final à cette histoire : il en est sorti un pavé intitulé « Rapport sur les archives de la Préfecture de police relatives à la manifestation organisée par le FLN le 17 octobre 1961 ». Document détaillé et factuel, lui, avec des noms, des dates, des résultats d’autopsie, tout ce qu’il aurait fallu qu’un président de la République Française sache avant de se lancer dans une commémoration grotesque.

Pour vous la faire courte et ne pas vous imposer la lecture du rapport, je vous recommande un article de Bernard Lugan, l’un sinon le meilleur spécialiste de l’Afrique que nous ayons en France et sans doute dans le monde (à preuve, s’il est consulté partout à l’étranger, nos médias mainstream se gardent bien de prendre son avis) : https://www.polemia.com/17-octobre-1961-un-massacre-imaginaire-par-bernard-lugan/
Je le cite : « entre le 1er janvier 1956 et le 23 janvier 1962, 10223 attentats ont été commis en France par le FLN. Pour le seul département de la Seine, entre le 1er janvier 1956 et le 31 décembre 1962, 1433 Algériens opposés au FLN furent tués et 1726 autres blessés. Au total, de janvier 1955 au 1er juillet 1962, en Métropole, le FLN assassina 6000 Algériens et en blessa 9000 autres. » Cela, c’est pour la repentance de la France.

En ce qui concerne le 17 octobre 1961, « l’Annexe III du « Rapport Mandelkern » donne un décompte détaillé des 41 cadavres de Nord-Africains entrés à l’IML (Institut Médico-légal, la morgue) de Paris du 19 octobre au 4 novembre. Pour mémoire, le 17 octobre il n’y eut aucune entrée, et 2 le 18 octobre… Sur ce nombre de 41 morts, 25, soit 13 corps identifiés et 12 corps non identifiés sont mentionnés sous la rubrique « Dossiers pour lesquels les informations disponibles sur la date de la mort ou ses circonstances ne permettent pas d’exclure tout rapport avec les manifestations des 17-20 octobre ». Ceci fait que les 16 autres morts n’ont rien à voir avec la manifestation du 17 octobre… Il apparait clairement que 17 de ces 25 défunts ont été tués par le FLN, la strangulation-égorgement, l’emploi d’armes blanches etc., n’étant pas d’usage dans la police française… D’autant plus que parmi ces 17 morts, quatre furent assassinés le 19 octobre, soit deux jours après le 17 octobre, à savoir un commerçant qui avait refusé de suivre la grève du 19 octobre décrétée par le FLN et deux autres ligotés et noyés par ce même FLN… »
« Pour toute l’année 1961, 308 cadavres de « N.A » (Nord Africains) entrèrent à l’IML, dont plusieurs dizaines de noyés. Or, toujours après enquête, il fut établi que la quasi-totalité de ces morts étaient des victimes du FLN (Harkis, partisans de la France, individus ayant refusé d’acquitter « l’impôt de guerre », membres du MNA etc.). Or, une des méthodes d’assassinat du FLN était l’étranglement ou l’égorgement suivi de la noyade… »

Macron a donc déposé une gerbe près du pont de Bezons, entouré des « proches » des victimes de la barbarie de la police française. La bonne blague. Tiens, soyons pisse-vinaigre : que font ces « proches » en France, alors que leurs parents se sont sacrifiés pour l’indépendance de « leur » pays ? Que ne remigrent-ils pas vers l’Algérie pour lui apporter les compétences dont elle a tant besoin ?

Dernière minute : l’Algérie porte plainte contre la France devant la Cour Pénale Internationale de la Haye, pour incitation au crime contre l’Humanité. Elle considère en effet qu’elle n’aurait jamais pu torturer et assassiner des dizaines de milliers de harkis et des milliers de Pieds-Noirs si la France ne les avait pas lâchement abandonnés.