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EDUCATION NATIONALE

, par  Suzanne de Beaumont , popularité : 3%
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EDUCATION NATIONALE

L’instruction publique est devenue Education Nationale en 1932 après de nombreuses controverses à ce sujet. Un des hommes politiques de l’époque pensait que confier l’éducation des enfants à l’état revenait à un endoctrinement plutôt qu’à de l’instruction.

Moi qui suis née en 1933 j’ai connu la transformation de l’instruction nationale en éducation nationale.

A l’école primaire j’ai chanté « Maréchal nous voila » chaque matin au moment du lever du drapeau. C’était bien un endoctrinement, une méthode adoptée par tous les enseignants de France.

Puis l’influence puissante des communistes après la guerre a imprégné les programmes scolaires.

Tous les enseignants, sauf dans le privé, c’est-à-dire chez les catholiques, sont devenus socialistes, une version édulcorée de communisme.

On a commencé à ne plus apprendre par cœur, je m’honorai de pouvoir réciter une version latine de 25 vers en l’ayant lue une fois en rentrant en classe, et de l’avoir oubliée immédiatement à la sortie du cours. La mémoire n’étant pas une qualité facilement acquise par tous, il ne fallait pas donner un privilège à ceux que cette mémoire hissait en tête de la classe.

Peu à peu le classement a été supprimé après être passé par des formes édulcorées de classement. Il ne fallait plus révéler à l’ensemble de la classe les notes obtenues par chacun.

Quand j’ai passé le baccalauréat, le premier bac, le carnet scolaire n’existait pas. Cela veut dire qu’il fallait être, au moment précis de l’examen, en pleine possession de ses moyens, tant pis pour les émotifs entre autre. Dans la vie c’est la décision instantanée, ou la décision rapide, qui oriente la vie. Le bac était un véritable examen qui montrait aux employeurs quelles étaient vos capacités réelles.

Il y avait le certificat d’étude, qui attestait de votre maitrise de l’orthographe, de la grammaire, et de la rédaction d’un court texte en bon français, d’un certain niveau de culture générale, et d’un niveau de raisonnement arithmétique de bon niveau. Ceux qui obtenaient ce certificat étaient sûrs de réussir dans la vie.

Puis il y a eu le brevet des collèges que les élèves du niveau du certificat d’études obtenaient facilement. Il fallait 3ans de scolarité de plus pour arriver à ce niveau parce que l’émulation entre les élèves pour être premier de la classe n’existait plus, et surtout pour que le maximum d’enfants possède ces passes partout pour pouvoir s’insérer dans la société.

La règle principale de l’éducation nationale est devenue le nivellement par la base cher aux socialistes et aux communistes. Tous les enfants sont égaux comme ils sont égaux en droit. Le bon sens commun nous fait constater que c’est une pure utopie, que la réalité est bien différente et que cette réalité est la loi de la nature.

Aujourd’hui le baccalauréat, gloire de la France, existe toujours, mais n’a plus aucune signification. Parmi, ceux qui l’ont obtenu, très nombreux sont ceux qui ne savent plus écrire en français compréhensible, ils ont des correcteurs d’orthographe, le sens reste à interpréter, ils sont incapables d’une petite opération, ils ont une calculatrice. La technologie remplace tout.

C’est vrai que la technologie fait des miracles. C’est vrai que les enfants, aujourd’hui, dominent et pratiquent cette technologie avec une facilité ahurissante pour les vieux comme moi. Donc ils ont des aptitudes qui ne sont plus mesurées. Le recrutement des ouvriers, employés et plus, ne s’effectue plus comme autrefois. Cependant le contact humain reste toujours primordial.

Ceux qui ont la chance d’être poussé vers des études, comme ils sont, comme tous les autres, artistes dans le maniement de la technologie, ont en plus la culture et comme autrefois ceux sont les plus cultivés qui réussissent le mieux.

En conséquence, si l’école redevenait un lieu d’instruction, l’ensemble des enfants français redonnerait à la France ses capacités aujourd’hui contestées.

Cependant le nouveau ministre de l’éducation nationale, ne semble pas s’intéresser à l’instruction mais plutôt à l’endoctrinement à la manière wok ce qui me paraît encore plus grave que l’endoctrinement politique.