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Des flics en garde à vue, des racailles dehors, le monde nouveau de Macron

, par  NEMO , popularité : 5%
NJ-Ile de France

A Vénissieux, une patrouille de police essaie d’arrêter une voiture signalée volée. Le conducteur fonce sur les flics. Ils tirent et l’abattent. Ils sont mis en garde à vue. A Toulouse, les policiers ne tirent pas, 5 passants sont grièvement blessés… mais les flics échappent à la garde à vue. Cherchez l’erreur !

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C’est l’antienne habituelle : chaque fois qu’un policier utilise son arme de service, les médias confits en dévotion droit-de-l’hommiste nous expliquent qu’il est normal que le malheureux fonctionnaire soit placé en garde à vue, en attendant que l’IGPN (l’Inspection Générale de la Police Nationale) et le juge aient déterminé si oui ou non ce tir était nécessaire, que dis-je nécessaire, indispensable, s’il n’y avait pas une autre solution, si le policier protégeait effectivement sa vie ou celle de ses concitoyens, si la riposte était bien proportionnée à l’attaque et consécutive à celle-ci (un policier ne doit jamais tirer avant que son « client » n’ait entrepris de mettre à exécution une menace manifestement mortelle) - comme si un policier face à une menace extrême a le temps de se poser toutes ces questions. Personne, aujourd’hui, vous rétorqueront les belles âmes, surtout s’il s’agit d’un représentant d’une minorité opprimée, et quelque méfait (excusable de par sa condition d’opprimé) qu’il ait commis, ne mérite d’être tué par un représentant de l’ordre colonialiste racisé.

Eh bien moi, je vous le dis tout net, je n’ai pas la moindre pensée compassionnelle pour le zigoto qui se prend une balle en essayant d’écraser un flic, en lui tirant dessus avec un mortier d’artifice, en lui lançant un cocktail Molotov, ou en lâchant sur des pompiers ou une ambulance une machine à laver depuis la terrasse d’un immeuble. Par contre je suis révulsé de savoir que le pauvre flic, non content d’avoir à gérer l’idée d’avoir mis fin à une vie, aussi délinquante ou criminelle soit-elle, doive aussi se soumettre à l’inquisition des « bœufs-carottes », comme un vulgaire malfrat, et surtout que ce soit à lui de justifier qu’il ne pouvait pas faire autrement, ce qui n’est ni plus ni moins qu’une inversion de la charge de la preuve – je rappelle que dans le Droit Français ce n’est pas au mis en cause d’apporter la preuve de son innocence, mais à l’accusateur de prouver sa culpabilité...

Encore une fois, ce qu’on fait aux flics est dégueulasse, et nous en sommes tous, autant que nous sommes, responsables. Parce que nous votons depuis des décennies pour des gouvernants qui n’ont eu de cesse de fabriquer des lois qui protègent la racaille au-delà du concevable, sous la pression d’associations malfaisantes que nous finançons de nos impôts. Le droit français d’aujourd’hui n’est plus fait pour les gens honnêtes mais pour les pourris de tout poil qui en usent et abusent pour échapper à la justice et se foutre de nous. Quant aux flics, qui ne sont pas pourris et qui appliquent scrupuleusement la loi plutôt que de s’en servir, pour eux, pas de pitié. Présomption de culpabilité, mise en examen, incarcération préventive, insultes, « la Police tue », « Tout le monde déteste la police », tout y passe, et les journaux se délectent dès la moindre suspicion de « bavure ».

Il semblerait cependant que les dernières affaires, notamment de « refus d’obtempérer », nous laissent quelque espoir : d’abord, même s’ils bénéficient d’un entraînement nettement insuffisant, les flics ont prouvé qu’ils sont plutôt bon tireurs  : chaque fois qu’ils se sont servis de leur arme, les « écraseurs » sont restés sur le carreau, sans qu’il n’y ait eu à déplorer de dommage collatéral. Et puis, alors qu’on nous avait habitués à des flics qui préféraient se faire tuer plutôt que se défendre, là, ils y sont allés franco.
Rêvons un peu : et si les flics avaient décidé de faire leur boulot et de dire merde aux juges, à l’IGPN, au ministre de l’Intérieur et à Mélenchon ? Une révolte ? Non, Sire, une révolution !