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Derrière l’immigration : comme toujours, le pognon !

, par  NEMO , popularité : 3%
NJ-Ile de France
Publié le 6 mars 2020

Pas un européen doté d’un minimum de raison ne devrait accepter, voire encourager l’invasion migratoire que nous subissons... Et pourtant !

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Voilà qu’Erdogan, notre « allié » turc -n’oublions pas que la Turquie est un point pivot de l’OTAN dans la lutte imbécile et rétrograde menée par les USA et ses alliés, dont nous, hélas, contre la Russie-, Erdogan, donc, vexé de la déculottée que lui a infligée Bachar el Assad (il est vrai avec le coup de pouce des Russes), nous menace de lâcher sur l’Europe les hordes de l’enfer. Si on ne s’aplatit pas devant le despote ottoman, en clair si on ne l’aide pas à annexer une partie de la Syrie, ce sont plusieurs millions de « réfugiés », en grande majorité des « vrais croyants », qui vont se répandre sur l’Europe.

Hé bien figurez vous qu’il y a encore des idiots nuisibles qui, malgré tous les signes qu’il n’y a aucune chance de les assimiler ou même de les intégrer, continuent à nous bassiner sur notre devoir d’accueillir à bras et portefeuille ouverts ces incontestables malheureux.

Il y a longtemps que je me demande pourquoi nos dirigeants successifs, français ou européens, ont non seulement fermé les yeux, mais aussi favorisé ces flux migratoires en refusant, par exemple, la préférence nationale dans l’attribution de logements sociaux, au profit de familles nombreuses étrangères qui n’ont en rien contribué à leur financement, ou en accordant des avantages tels que l’AME - gratuité totale des soins pour des hôtes clandestins et par définition indésirables-, quand des Français modestes n’ont pas les moyens de se payer la parodontie dentaire dont ils auraient besoin... sans compter allocations familiales, éducation, cartes bancaires et autres petites gâteries qui, au passage, ne suscitent aucune reconnaissance.

Je vous propose une explication qui vaut ce qu’elle vaut, mais qui ne devrait pas être très loin de la vérité.
En fait, l’Occident fonctionne comme une « pyramide de Ponzi » , système rendu célèbre par le financier Madoff : vous proposez à des clients de faire fructifier leurs économies, en leur promettant une rémunération bien supérieure à celle que servent les institutionnels (8 à 10% d’intérêts annuels, quand le marché est autour de 1 à 2%). Bien entendu, comme vous n’avez pas de recette miracle, vous êtes incapable de générer par vos placements les rémunérations promises... Vous tapez donc dans les capitaux confiés pour servir les intérêts annuels. Le système ne fonctionne que tant qu’il y a de nouveaux clients pour apporter de l’argent frais, et qu’il n’y a pas trop des clients existants qui demandent à récupérer leur mise. Il suffit qu’un client se mette à douter, la rumeur court comme une trainée de poudre, et la pyramide s’effondre. Ceux qui ont quitté le navire à temps gagnent, ceux qui sont restés perdent.

Le système économique occidental, c’est la copie conforme d’une pyramide de Ponzi : il ne tient debout que tant que les clients existants, rejoints par de nouveaux clients, viennent alimenter une croissance qui ne peut pas s’arrêter sans que le système s’effondre. Les entreprises sont tenues de faire mieux chaque année que l’année précédente. Le problème ne se situe pas au niveau de la production, parfaitement maîtrisée, mais de la demande. Les clients existants, essentiellement les occidentaux, mais de plus en plus aussi les asiatiques, ne sont plus en mesure de « soutenir » la croissance, malgré la création artificielle de nouveaux besoins et l’imagination des services de marketing. Il faut donc aller chercher de nouveaux clients là où se trouve une réserve de consommation : l’Afrique et certains pays du Moyen Orient pauvres en ressources naturelles.

Mais pourquoi, me direz-vous, faire venir les africains en Europe, alors qu’il serait bien plus intelligent de leur fournir sur place les moyens de consommer, et qu’il y a tant à faire chez eux ? Et c’est là qu’intervient le nerf de la guerre, l’argent : Les grandes entreprises sont tout sauf philanthropes. Pour que l’Afrique alimente la croissance, il faut deux conditions : que les futurs consommateurs aient un pouvoir d’achat suffisant, mais aussi la mentalité qui va avec. Or dans leur milieu, ils n’en ont ni l’un, ni l’autre. Convertir les africains à la religion de la consommation en Afrique se heurte aux us et coutumes locaux, prendrait énormément de temps, et coûterait excessivement cher... et il n’y a personne sur place pour payer. La solution est donc de les importer en Europe où, déconnectés de leurs racines, et baignant dans une nouvelle société où ils pourront se confronter tous les jours au confort matériel occidental, les africains voudront devenir des consommateurs comme les européens. Première condition tenue. Quant à la seconde, qui va payer ? Hé bien c’est là le coup de génie : d’une part on fait appel à nos racines chrétiennes de générosité et d’amour, et dans le même temps on nous culpabilise à outrance pour nous faire cracher au bassinet. C’est avec nos contributions, impôts, taxes et autres ponctions que nous participons à la création de nouveaux clients pour le plus grand bénéfice des entreprises mondialisées.

Ce n’est pas beau tout cela ? Sauf que dans la vie, ça ne se passe pas toujours comme le décrètent les apprentis sorciers. Et qu’on ne dépouille pas si facilement que cela les « immigrés » de leur identité. Et quand on leur fait croire en plus que ce sont eux qui paient notre confort, le résultat risque d’être autrement plus explosif que le corona virus.