Nous avons dit un dernier adieu à notre ami Claude Rochette, ce mardi 17 mai 2022 en l’église Saint Nicolas de Pertuis.

Bien sûr, que d’émotion et de tristesse, quand se déroule le fil de nos souvenirs…

Car c’est un combattant qui nous quitte…

Sous les voutes de l’Arc de Triomphe, c’était et cela reste toujours un combat pour faire reconnaitre les victimes du 26 mars 1962. Des gerbes déposées pour les victimes, pour les enfants, pour le terrible drame des Harkis, pour l’état de nos cimetières. Oui c’est un combat.

Sur les hauteurs de Théoule, le combattant était pèlerin, et l’érection de la Vierge de Notre Dame d’Afrique était son projet qu’il avait enfin pu mener à bien. Celle-ci trône enfin en majesté, et contemple les rivages lointains d’un pays à jamais perdu.

Les mots bienveillants des prêtres, la présence très nombreuse de ses amis, les fleurs, formant une haie d’honneur, n’atténueront pas le chagrin de la famille ni le nôtre, mais la trace laissée, l’œuvre accomplie par Claude Rochette, feront qu’il sera toujours parmi nous, sous la protection de Notre Dame d’Afrique à qui il a consacré beaucoup de sa vie.

A la sortie de l’église de Pertuis, le cercueil a attendu sur les marches du perron que s’élève une dernière fois en hommage, un vibrant chant des « Africains ».

Nous penserons aussi très longtemps à son épouse, Colette, qui était aussi très impliquée dans les mêmes combats. Quelle soit certaine de toute notre affection.

François Paz