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Depardieu s’en va... Hélas, Hollande est encore là !

, par  NEMO , popularité : 6%

Si vous ne le savez pas encore, vous, Français, vous vivez dans le pays le plus injuuuuuuste du monde. Et vous vous êtes donné le Président de la République et le gouvernement les plus juuuuuustes de l’Univers.

Voilà, c’est sur ce seul et unique programme que président Normal s’est fait élire, et c’est ce seul et unique programme que suit à la lettre Monseigneur Ayrault, avec l’aide servile de ses cardinaux et de ses cardinales – oui, dans l’Eglise Socialiste, contrairement aux deux premières religions de France, la catholique et la musulmane, les femmes peuvent être appelées aux plus hautes fonctions, faisant devenir réalité le rêve des féministes, démontrer que les femmes peuvent être aussi incompétentes que les hommes (ce n’est pas de moi, mais j’aime bien), bien que, il faut le reconnaître, ça leur demande plus d’efforts qu’à eux.

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Tout cela pour vous dire combien est grotesque la sortie indignée de la bienpensance nationale sur l’exil fiscal ( tout relatif, avec ses affaires et ses 150 salariés en France, il va continuer à en payer un paquet, d’impôts, en France), de notre gloire tout aussi nationale, j’ai nommé Gérard Depardieu, comédien, viticulteur, poissonnier, agent immobilier, restaurateur, investisseur, et j’en passe.

Que l’on feigne de voir dans son départ l’égoïsme d’un alcoolique prématurément vieilli par des excès en tout genre, d’un mauvais Français dont on est bien content de se débarrasser, qu’il faudrait déchoir de sa nationalité (pas moins !), et qu’il faudrait interdire de soins en France s’il est malade – en occultant que des salauds comme Depardieu ou Bernard Arnaud ont contribué et contribueront encore longtemps à financer notre fameux modèle social, au profit de bénéficiaires qui pour certains, n’auront pas mis au pot un seul euro de toute leur vie-, montre encore une fois de plus, hélas, à quel point nous en sommes tombés de veulerie, d’hypocrisie, et de bassesse nationale.

Non, si Depardieu et d’autres s’en vont, dont des électeurs de gauche, oui madame, des électeurs de gauche, et pas n’importe lesquels, et même des artistes qui pétitionnent à tout va pour la régularisation des sans papier, et leur accès prioritaire aux logements sociaux, les français de souche n’ayant qu’à dormir dans le métro, s’ils ont froid, ça leur apprendra, ces sans cœur de racistes homophobes et islamophobes…

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Non, si tous ces nantis fuient notre République si égalitaire, ce n’est pas parce qu’ils ne veulent pas payer d’impôts, ou parce qu’ils seraient moins Français de cœur que d’autres (venant de gens de gauche qui n’ont de credo que la fraternité mondiale et la disparition de la Nation, c’est comique), non, c’est pour deux raisons, tellement évidentes que j’ai un doute sur la santé mentale de tous ces procureurs du bien dont notre pauvre pays déborde :

Non, messieurs dames les offusqués, si les gens qui en ont les moyens foutent le camp de notre pays si injuuuuuuste et pourtant si apprécié de toute la misère du monde, c’est, d’abord, parce que l’être humain, -sauf les saints, et encore, pas tous-, quand il gagne de l’argent, c’est pour en disposer comme il l’entend. Et s’il trouve normal de contribuer dans la mesure de ses moyens au bon fonctionnement des services publics de son pays, il n’entend pas que ce soit l’Etat qui décide de ce qu’il a le droit de gagner, et lui confisque le solde.

Et il y a une autre raison, que tant la Droite que la Gauche se gardent bien d’évoquer, et pour cause, c’est que nous avons tous, en tant que contribuables, le droit d’exiger que notre contribution au fonctionnement du pays serve effectivement au bien de tous les Français, leurs amis et leurs invités (pas leurs ennemis, pas les squatters indésirables), plutôt qu’à alimenter le tonneau sans fond de dépenses publiques inutiles, extravagantes ou dictées par une idéologie à des années lumière des réalités.

Mais imaginez que les contribuables qui ne peuvent pas s’en aller se mettent à exiger, ou à ne pas payer…, ça s’appellerait une Révolution ! Et les Révolutions, on ne sait même pas comment ça commence, alors…