On a longtemps cru que tout pouvait se régler
Par quelque repentance appelant le pardon,
Dans tous les conflits chacun étant aveuglé
Par toute l’absence de quelques abandons.
L’Évangile pourtant nous avait bien appris
Que la charité nous commande le partage :
Un pas vers l’autre de chacun restant le prix
D’une paix retrouvée sans aucun avantage.
Je ne cosigne pas cette bouffonnerie :
L’un sera plus coupable et cela me suffit…
Je passe l’éponge sur cette épicerie
Et de la charité je ferai toujours fi.
Chaque faute ainsi donc doit être reconnue
Au poids des dégâts qu’elle aura bien pu causer.
Nos âmes doivent se présenter toutes nues
Et sans préjugé, le juste est analysé.
On ne réglera rien par quelques à-peu-près :
On pèsera la faute au poids de ses dégâts…
Chacun sera ainsi dès lors tout à fait prêt
A battre sa coulpe et sans être renégat. (29/10/2018)