LA RELIGION GRECQUE
J’ai découvert récemment la religion des Grecs. Sa dimension intellectuelle que je n’avais jamais considérée m’a passionnée. Je l’ai découverte dans un livre à la médiathèque de Biarritz.

Ils sont passés d’un animisme de base, non sans dimension intellectuelle, mais très marqué par la peur des dieux, à l’envie de vivre grâce aux dieux.

Chacune de nos actions est inspirée par un dieu. Pas n’importe lequel, non celui du monde de l’Olympe dont c’est la spécialité. Nous vivons au milieu d’hommes plus ou moins choisis par les dieux (la chance, et vive l’égalité) et nous devons en tenir compte. Celui qui est si beau, ou si intelligent ou si gentil, ou si musicien, etc… c’est un dieu qui l’inspire et il faut craindre ce dieu, (la peur n’est pas complètement absente, mais elle n’est plus le moteur premier, les dieux ne sont pas les tueurs de ceux qu’ils ont choisis) , il faut prier le dieu de son choix de s’occuper de soi. Le désir de vivre jaillit de cette démarche.

Le monde de l’Olympe est un monde merveilleux qui domine la terre et dans lequel les hommes voudraient vivre. Par moments, ils croient qu’ils y sont (les demi-dieux) à travers ceux qui réussissent et qui ont conquis la puissance et la gloire. Là aussi il y a un élan de vie, un mouvement vers un dépassement de soi d’un optimisme formidable parce qu’il englobe la totalité de l’homme, alors que le christianisme ne fait appel qu’à une partie asexuée de la nature humaine.

Quand on considère la puissance et la place d’Aphrodite dans la vie des Grecs, on est plus près de la réalité et on redonne à la femme une vraie place dans la société humaine. L’homme tient la force (écoutons La Fontaine) mais la femme domine l’amour, ce qui est beaucoup plus complexe. La force est une fin en soi, mais l’amour est un espoir de vie éternelle.

La place de la parole n’est pas oubliée à travers la Pythie. Là encore il y a un espoir de vie puisque qu’à travers les paroles et leur interprétation tous les espoirs étaient permis.

DIEUX GRECS.

Je ne préfère ni ne révère aucun dieu grec.

Les grecs pensent que les dieux vivent au milieu de nous, c’est-à-dire que le merveilleux, le terrible, l’impensable, l’inouï, nous guettent à chaque instant de notre vie.

Je suis en train de faire ma gymn du matin, tout se passe bien, je peux faire un AVC(accident vasculaire cérébral) et rester pour toujours diminuée ou plus, je peux sentir que je me redresse mieux (merci Sophie pour ton conseil), c’est peut-être un dieu qui a inspiré Sophie pour me conseiller, je peux tout à coup mieux entendre, est-ce ma gymn, je ne sais pas. A tout instant quelque chose d’inattendu peut se produire ou rien. Les grecs pensent que les dieux qui sont au milieu de nous influencent notre vie.

En réalité Homère, dans l’Iliade et l’Odyssée, a donné un nom à chaque circonstance de la vie humaine, un nom d’un dieu, pour pouvoir en parler, se comprendre.

Pour moi c’est une façon très réaliste et tangible de comprendre la vie.

Pour bien comprendre les dieux grecs et non pas la religion, ce n’est pas une religion, il faut étudier Homère. C’est long et ardu. Une religion, cela veut dire qu’on croit en la réalité d’un dieu tutélaire auquel on doit se soumettre sous peine de disparition.

Je veux parler de GE. La science a montré que la vie est née au fond des océans ou dans les profondeurs de la terre. Les minuscules morceaux de matière brassés au fond des mers se sont interpénétrés, se sont multipliés ont évolués pour arriver à des êtres vivants petits et de plus en plus gros, de plus en plus diversifiés. On peut dire que c’est le mouvement qui a généré la vie.

Mais d’où vient ce mouvement. Les grecs font de la terre, créatrice d’une infinité de forme de vie, une déesse qu’ils appellent GE, c’est le mouvement créateur. Mais cette déesse, toujours présente dans notre vie, ne demande aucune croyance, seulement elle est là et influence notre vie par sa diversité entre autre, ou ses catastrophes aussi.