On ne peut plus guère se faire d’illusions :
Tous les rêves d’antan sont passés à la trappe…
Il était beau ce temps, il y a forclusion,
Qui peut imaginer qu’un jour on le rattrape ?

Les femmes se paraient avec grande élégance :
Les robes revêtues seyaient à leur beauté
Et elles les portaient sans trop d’extravagance,
Les couturiers faisant sans excentricité.

Aujourd’hui beaucoup s’habillent d’un pantalon,
Le sexe évanoui alors sans rémission…
S’est donc bien retranché quelque vent aquilon
Qui ne montrera plus à l’homme sa mission.

Et désormais les femmes jouent à l’unisexe,
Les fesses effacées, les seins fort bien cachés :
Elles nous condamnent à demeurer perplexes
Et à nous interroger d’être si mal branchés.

… C’étaient les années folles qu’on a tôt perdues :
L’homme doit s’y bien prendre et toujours à deux fois
Pour ne point s’égarer par une main tendue
Et rester dans ses marques tout comme autrefois. (22/02/2019)