La douleur est toujours sournoise et insidieuse
Avant de devenir toujours plus dispendieuse :
Elle ne trouve d’élan qu’en un endroit précis
Et se propage partout sans plus de souci.
Elle a élu son choix avec circonspection,
Mais se diffusera sans plus de rémission :
Elle quête partout toujours tout à la fois,
L’organe oblitéré de sa première fois.
La douleur s’irradie, on ne l’arrête plus :
Tout le corps s’embrasant et l’on n’en pourra plus…
Seule la mort pourra alors nous délivrer,
On y aspire pour bien mieux la manœuvrer.
La douleur est entrée comme par effraction :
De stase en métastase elle a pris possession
De notre être vivant aspirant à la mort,
Notre esprit envahi qui jamais n’en démord.
Qui n’a jamais souffert n’en connaît pas les affres.
Qui de quelque bavure en garde une balafre,
Ce n’est rien d’autre qu’un très mauvais souvenir...
La douleur taraudant nous appelle à mourir. (18/05/2019)