J’aime ces journalistes, bien sûr féminines,
Opinant du bonnet tout ce qui me bassine
Et qui, interviewant toujours quelque quidam,
Tentera d’éviter quelque mauvais ramdam.
Elles pensent relancer toute exposition,
Le quidam condamné à la répétition,
Mais dès lors il pourra être bien satisfait,
Car c’est à satiété que tout sera refait.
Ainsi sur un discours haché mais reconduit
On n’en finira pas en ce jour d’aujourd’hui :
On se promet alors de nouvelles rencontres,
L’un des deux ne pouvant jamais être bien contre.
Parfois la journaliste esquisse un mouvement
Découvrant sa cuisse bien inopinément
La jupe relevée offre des perspectives,
On se retrouvera et sans plus d’invective.
Mesdames journalistes, non ! Ne changez rien,
Car devant mon écran je chercherai toujours
Ce petit quelque plus qui n’est qu’un petit rien
Qui me fait fantasmer et la nuit et le jour. (21/11/2018)