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Coucou ! Revoilà les djihadistes français...

, par  NEMO , popularité : 7%
NJ-Ile de France

Ils vont rentrer en France, ça, c’est sûr. Pour notre sécurité, qu’on nous dit, parce que les pays dans lesquels ils sont prisonniers ne sont pas sûrs... Le pire n’est pas qu’on nous prend pour des cons, mais qu’on l’est bel et bien de gober ça.

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D’abord, permettez-moi une petite analyse quelque peu pédante. Le « djihadiste français » dont on nous rebat les oreilles est un vilain oxymore (l’accouplement de deux termes contradictoires et incompatibles) : un djihadiste ne peut pas être français, ni d’ailleurs belge, espagnol, chinois, indien d’Amérique ou Papou. Un djihadiste, par définition, se réclame d’une seule nation, une seule communauté, la communauté des croyants (l’oumma). Pour un djihadiste, il n’existe que deux « maisons », Dar al-Islam (la maison de l’Islam) et Dar al-Harb (la maison de la guerre). Il n’est pas indispensable d’avoir fait Sciences Po et l’ENA pour comprendre ce que cela signifie, ce qui n’empêche pas les « élites » aveugles et sourdes qui président nos destinées de continuer obstinément, depuis des décennies, à pratiquer intensivement la politique de l’autruche.

Pourtant, le problème apparemment « très compliqué » (vous aurez noté que le terme compliqué est mis à toutes les sauces depuis quelque temps) du sort des djihadistes titulaires d’une carte d’identité française ne serait pas si compliqué qu’on veut bien le dire si nos gouvernants avaient le courage d’en poser correctement les termes.

Qu’est-ce, en effet, qu’un (ou une, j’emploie le masculin par commodité, mais ce que je vais énoncer vaut pour les deux sexes) djihadiste ? Un djihadiste n’est pas un français déboussolé, négligé par ses parents, victime d’une société d’exclusion, et candidat à toutes les excuses qu’on s’acharne à lui trouver pour expliquer sa « radicalisation ». Non, non et non. Le djihadiste est un soldat de l’Islam, point. Son objectif est de conquérir la maison de la guerre de l’annexer à la maison de l’Islam, pour que le monde entier soit soumis à Allah. Le djihadiste est techniquement et juridiquement un ennemi de tout ce qui n’est pas terre d’Islam, et de tous les humains qui ne reconnaissent pas l’unicité d’Allah. Surtout, même si on s’obstine à répondre à sa violence guerrière par des fleurs, des poèmes et des bougies, le djihadiste nous fait la guerre, à nous les non musulmans, mais aussi aux musulmans qui ne le suivent pas dans son djihad, et qu’il considère comme des traitres ou des apostats.

Si l’on part de ce constat incontestable que nos dirigeants se refusent obstinément à faire, la suite à donner devient limpide et d’une simplicité biblique :
Nous sommes en guerre contre les djihadistes, d’où qu’ils viennent et quels qu’ils soient ; ils doivent par conséquent être considérés et traités comme des combattants ennemis. Que des djihadistes soient prisonniers en Iraq ou en Syrie, et quand bien même ils seraient munis de « papiers » français, n’oblige en rien la France à leur apporter la moindre aide consulaire, puisqu’eux-mêmes ne se reconnaissent pas comme français. S’ils sont condamnés à mort pour crimes de guerre par la justice de ces pays, et même si les cœurs d’artichaud de nos associations humanitaires à géométrie variable devaient saigner, ce n’est pas notre affaire.

Notre affaire, ce serait que ces pays les relâchent et qu’il prenne la fantaisie à nos ex-compatriotes de revenir en France dans le but de reprendre le combat contre les infidèles. Et là, ça crève les yeux que nos gouvernants n’ont rien prévu, et que dans les hautes sphères chacun essaie de passer le mistigri à l’autre. Pourtant, encore une fois, les mesures à prendre sont simples et faciles à mettre en œuvre : les djihadistes, qu’ils reviennent de Syrie ou qu’ils n’y soient jamais partis, sont nos ennemis. Un ennemi, en temps de guerre, soit est tué au combat, soit, s’il se rend, est enfermé dans un camp de prisonniers, sans besoin de juge ou d’avocat. S’il s’avère qu’un prisonnier s’est rendu coupable de crimes de guerre, il est jugé par un tribunal militaire qui lui appliquera la peine adéquate (à ce propos, le rétablissement de la peine de mort par fusillade pour les traitres ne ferait sans doute pas beaucoup pleurer dans les chaumières). Les autres ennemis restent enfermés jusqu’à la signature de la paix. CQFD.

Et si on ne signe jamais la paix ? Inch Allah !

A propos : que sont devenus les djihadistes « français » condamnés à mort l’an dernier en Iraq ? On aimerait bien le savoir...