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Confinement : la fin de l'hystérie sanitaire ?

, par  Ivan Rioufol , popularité : 3%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

« Confinement : la fin de l’hystérie sanitaire ? »

Le confinement ne sert à rien. A rien, sinon à déresponsabiliser les gens et à créer un système mentalement oppressif et économiquement destructeur. Après un an d’hystérie sanitaire, la raison a tenté une percée vendredi soir, avec la décision d’Emmanuel Macron, annoncée par son premier ministre, de surseoir au troisième confinement jusqu’alors annoncé comme imminent. "J’ai confiance en nous", a tweeté samedi le chef de l’Etat, en feignant d’oublier sa précédente politique d’infantilisation et de culpabilisation des Français. Dans la foulée, il a reconnu aux frontières une utilité protectrice qu’il contestait jusqu’alors, parce qu’il ne fallait pas donner raison à Marine Le Pen. Ces enfantillages disent le poids des idéologies dans la crise du Covid. Ici comme ailleurs, les "élites" n’ont pas admis d’autres solutions que les leurs. Cela fait cinquante ans qu’elles répètent, après Margaret Thatcher : "There is no alternative !". Or, il y a des alternatives à toute politique. Surtout quand le célèbre épidémiologiste de Stanford, John Ionannidis, assure lui-même, après avoir notamment étudié le cas français : le confinement ne sert à rien. Pire : selon lui, cette solution archaïque aggrave les risques en enfermant les gens entre eux !

Les catastrophistes et leurs médias ne se précipitent pas pour évoquer l’étude de Ionannidis, révélée en France par Les Echos. La propagande officielle et ses modélisations n’ont jamais été sérieusement contestées lorsqu’elles annonçaient 400.000 morts en France si rien n’était fait ! Ce lundi, Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, a assuré sur France Info que le couvre-feu "a un effet". Vendredi, il déclarait à l’instar d’Olivier Véran, ministre de la Santé : "Le couvre-feu ne freine pas assez le virus". Ces contradictions témoignent d’un affolement au sommet de l’Etat. Le gouvernement est-il en train de prendre conscience de l’excessive influence politique d’une science apocalyptique et intolérante ? Dimanche, à Paris, la Coordination Santé Libre, qui revendique 30.000 médecins généralistes, a tenu sa deuxième conférence de presse (confidentielle) depuis sa création le 9 janvier. Les praticiens présents ont déploré l’absence de débats sur les réponses à apporter au Covid et la marginalisation des médecins de terrain. Ceux-ci plaident pour une prise en charge précoce des patients. Ils assurent que des traitements en phase virale peuvent éviter beaucoup de phases inflammatoires. La députée Martine Wonner, partie prenante de cette résistance, a appelé à la censure du gouvernement, en application de l’article 49-2 de la Constitution. Sera-t-elle suivie ?

Liberté d’expression par Ivan Rioufol

Voir en ligne : https://blog.lefigaro.fr/rioufol/20...