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Comment reconquérir l’honneur perdu

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Qu’attendent les «  élites  » pour reconnaître qu’elles se sont trompées  ? Il ne s’agit pas de les humilier  ; elles ont été souvent choisies par des électeurs semblablement légers. Mais les dirigeants doivent corriger le cap ou céder la place. Car leur bilan se lit dans l’Affreuse Époque : elle a perdu le sourire et redoute son voisin. Le temps béni de la paix avait produit le meilleur, entre 1880 et 1914, avec la Belle Époque, ses bombances, sa joyeuse insouciance. Ce même temps pacifié a aujourd’hui créé le pire, avec ses reculades et ses déshonneurs. Dans Le Monde (9 avril), Alain Juppé a amorcé un mea-culpa sur l’aveuglement du pouvoir, à propos du génocide rwandais. L’ex-ministre des Affaires étrangères explique : «  Nous avons manqué de compréhension de ce qu’était un génocide et de ce qu’impliquait son constat. (…) La vérité est la plus forte.  » Cette honnêteté devrait être celle de tous, sur tous les sujets.

Juppé pourrait d’ailleurs étendre son introspection. L’homme d’État a eu tort en effet de n’avoir pas voulu évaluer les dangers de l’islam politique, d’avoir repris à son compte l’accusation ambiguë en «  islamophobie  », promu une béate «  identité heureuse  », défendu les «  accommodements raisonnables  » appliqués au Québec. Cet angélisme lui aura valu d’être rejeté par les lucides. Toutefois, bien d’autres politiques persistent à penser de la sorte. À commencer par ceux qui gèrent l’Union européenne. Le procès en incompétence vaccinale fait à Bruxelles est aisé à instruire, d’autant que le sanitaire ne relevait pas de sa compétence. Reste à ouvrir le dossier des compromissions de l’Europe pacifiste et soumise au monde musulman. Ceux qui voulaient la Turquie islamisée dans l’Europe aux racines chrétiennes préalablement effacées sont toujours en place. Ils se laissent humilier par l’insultant sultan.

Une image a résumé, le 7 avril à Ankara, le Grand Effondrement de l’Europe munichoise : la photo montre Ursula von der Leyen, présidente de la Commission, laissée debout par Recep Tayyip Erdogan qui s’installe sans lui tendre un siège  ; Charles Michel, président du Conseil, voit la scène et n’ose céder son fauteuil.

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