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Comment la macronie hystérise la politique

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La macronie hystérise la politique. Son discours sur la « bienveillance » est factice. C’est Gérald Darmanin qui a déclaré, à Dijon jeudi dernier : « On voit bien la marque satanique que représenterait une victoire du RN ». Quelques jours plus tôt, le chef de l’Etat avait pourtant dit : « J’appelle tout le monde au respect et au calme ». Ce week-end, à Péronne (Hauts-de-France), les réseaux sociaux ont montré un Eric Dupond-Moretti vociférant et débraillé s’en prendre, sur une terrasse de bistrot, à un élu du RN, Damien Rieu, après avoir été alpagué par François Ruffin (LFI). Déjà, le 21 juin 2018 à Quimper, Emmanuel Macron avait désigné les adversaires de l’Europe souveraine comme « une lèpre qui monte ». Lors de ses vœux du 31 décembre de la même année, parlant des Gilets jaunes, le président avait dénoncé les « porte-voix d’une foule haineuse » accusée de s’en prendre « aux élus, aux forces de l’ordre, aux journalistes, aux juifs, aux homosexuels, aux étrangers » dans un amalgame s’apparentant à une « fake news ». Derrière le faux-nez de l’ « apaisement » se laisse voir une caste hautaine et désormais ouvertement agressive, qui n’argumente que par l’insulte et la diabolisation. Loin de donner l’exemple de la maîtrise de soi et de la cohésion nationale, la macronie attise les divisions en lâchant, dans une société inflammable, des incendiaires comme Darmanin et Dupond-Moretti.

En réalité, les mots officiels ne veulent plus rien dire sinon, de manière orwellienne, l’inverse de leur sens. La « bienveillance » LREM est un permis de cracher sur l’opposant. Pareillement, la « liberté » se rapproche de la censure quand elle est revendiquée par l’extrême gauche. Samedi, la « marche des libertés, contre les idées d’extrême droite », qui a rassemblé poussivement 120 organisations, a montré son intolérance pour le débat démocratique. Manifester contre des idées qui déplaisent est une réponse qui caractérise la dérive fascistoïde de cette gauche asséchée, qui n’existe plus que dans l’affrontement et la violence. Il est à remarquer que les « antifas », ces nouveaux fachos, n’ont pas jugé utile de perturber la procession. Il ne faut évidemment pas compter sur ces donneurs de leçons de démocratie pour s’émouvoir, par exemple, du sort de Mila, 18 ans, poursuivie par les islamistes pour avoir critiqué Mahomet. Dimanche, sur TF1, la jeune fille a confié son calvaire, qui laisse de marbre les féministes : « Même si je suis dehors, je suis en prison (…) Je vais forcément ne pas rester en vie ». Cette extrême gauche, qui dit s’inquiéter des idées d’extrême droite (sans définir ce que l’expression recouvre) avait manifesté, en novembre 2019 à Paris, avec les islamistes et leurs idées totalitaires, sexistes et judéophobes. Lors de la manifestation de samedi, Jean-Luc Mélenchon a été enfariné par un homme se présentant de gauche, mais de droite selon les médias. Le délitement ne fait que commencer.

Voir en ligne : https://blogrioufol.com/comment-la-...