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Clandestins et contrôles au faciès : il y a quelque chose qui cloche là-dedans.

, par  NEMO , popularité : 3%
NJ-Ile de France

En France, on peut être à la fois victime des contrôles au faciès et clandestin pendant 10 ans ! L’« en même temps » n’est pas que Macronien.

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Vendredi 23 avril, Jamel Gorchane, 36 ans, tunisien, égorge une fonctionnaire de police, Stéphanie Monfermé, 49 ans, en plein commissariat de Rambouillet. Sans doute pris d’une bouffée délirante incontrôlable après avoir mangé un Chich Taouk trop épicé, ce chauffeur-livreur, décrit comme sans histoire, s’est probablement radicalisé quelques secondes, le temps de commettre son assassinat... On peut regretter que les collègues de la malheureuse aient abattu celui que les médias politiquement corrects s’obstinent à qualifier d’« assaillant » - je rappelle à ces imbéciles qui se prennent pour des journalistes que d’après le Larousse, un assaillant est celui qui « donne l’assaut à l’ennemi ou à ses positions », pas un salopard qui assassine une femme sans défense-.

Si le gentil Jamel avait été pris vivant, nul doute qu’il aurait suivi le parcours habituel prévu pour les victimes de la société blanche raciste, colonialiste et islamophobe, à savoir quelques années dans un hôpital psychiatrique, puis un élargissement sans condition lorsqu’il aurait été considéré comme guéri et de nouveau apte à faire bénéficier la France de ses compétences de tueur psychopathe... Ce qui va très certainement se produire pour un autre gentil garçon « victime » d’une bouffée délirante antisémite, Kobili Traoré, l’immonde tortionnaire et assassin de Sarah Halimi, laquelle a été de fait, par ce jugement lamentable, reconnue coupable d’être juive par des magistrats dont la lâcheté n’a d’égale que la suffisance technocratique... Bref, au stade où on en est, il ne manquerait plus que la famille de Jamel Gorchane porte plainte contre l’État Français, pour assassinat en bande organisée (il y avait plusieurs policiers dans le commissariat, donc une bande). Après tout, la famille d’une autre victime du suprémacisme blanc, George Floyd, a bien obtenu 27 millions de dollars de la ville de Minneapolis pour le prétendu « homicide involontaire » de ce pauvre innocent (bien que l’autopsie ait révélé qu’il avait pris deux fois la dose mortelle de Fentanyl, ce qui expliquait à la fois sa mort et qu’il ait essayé de se soustraire à son interpellation).

Bon, trêve d’indignation, c’est mauvais pour le cœur, et il y a trop d’occasions de se mettre en colère. Ce qui m’a frappé dans cette affaire Gorchane, moi qui ne suis pas d’une intelligence supérieure mais que mes parents ont doté du solide bon sens du peuple d’en bas, c’est que ce type est arrivé en France en 2009, qu’il a pu vivre pendant 10 ans chez nous sans papiers, donc clandestin, avant de se faire « régulariser » automatiquement ou presque en 2019, y travailler, se faire soigner, loger dans un studio de la ville de Rambouillet, en toute illégalité, et que dans le même temps, le président de la République, en principe celui qui porte la parole de la France, regrette qu’il y ait en France trop de « contrôles au faciès »... suivi comme son ombre par le défenseur des droits, Claire Hédon, suggérant de supprimer ces contrôles dans les zones sensibles.

Alors il faudrait savoir : si dès que vous êtes un peu basané ou pire, si votre peau est de la couleur qu’il ne faut pas nommer, vous êtes sûr et certain de vous faire contrôler dix fois par jour par la police, comment se fait-il que Jamel Gorchane (et avec lui des centaines de milliers d’autres clandestins, on ne sait pas combien exactement, si ce n’est qu’en 2018 il y avait 311000 bénéficiaires de l’Aide Médicale d’Etat, dont je vous rappelle qu’il s’agit de soigner gratuitement des gens qui ne devraient pas se trouver en France), n’ait jamais été contrôlé au faciès, ou, s’il l’a été, qu’il n’ait jamais été renvoyé (à ses frais), dans son pays ?

Pendant qu’on y est, qu’a-t-on fait de la famille d’Abdouallakh Anzorov, le dévot de la religion de paix et d’amour qui a décapité Samuel Paty ? Vit-elle toujours en France, est-elle soignée à nos frais, reçoit-elle des aides ? On aimerait le savoir.