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Chronique d’un système à bout de souffle

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Sur l’état de la France, les alertes fusent. Mais Emmanuel Macron préfère jouer à un «  concours d’anecdotes  » avec deux «  youtubeurs  » à l’Élysée. La rigolade, clin d’œil aux jeunes électeurs, a été diffusée dimanche, avec succès, sur les réseaux sociaux. La veille, à Ivry-sur-Seine, Odile Gentil lançait un message aux familles des cités, après le meurtre de sa fille Marjorie, 17 ans, poignardée par un adolescent : «  Occupez-vous de vos enfants, ce n’est ni à l’Éducation nationale de s’occuper de vos enfants ni à la Justice (…). Demain, à qui le tour  ?  » Ce jour-là, la foule allait reprendre «  Je vous salue Marie  », avant d’entonner un refrain de Marjorie : «  Rendez grâce au Seigneur  ». Vendredi, L’Obs publiait un «  Appel à refonder le pacte républicain pour la justice  », signé par la Conférence des premiers présidents de cour d’appel. Le Monde s’ouvrait, lui, à un collectif de cinquante préfets honoraires adjurant Macron de ne pas détruire le corps préfectoral.

Seuls les «  dénis oui-ouistes  » répètent que tout va bien. Pour ces adeptes de l’insouciance macronienne, «  l’extrême droite » exagère et cherche à faire peur. Ce sont ces mêmes bienheureux qui ont pourtant soutenu les discours anxiogènes du pouvoir dans sa politique sanitaire. En tout cas, il n’est pas de semaine sans que des institutions ne viennent confirmer le grand effondrement du système. Il y eut les alarmes sur le «  délitement  » de la nation, lancées par des généraux en retraite. Puis ceux-ci furent rejoints dans leur constat par des militaires d’active. Les policiers prirent alors la relève, dans une manifestation devant l’Assemblée nationale. Et voici d’anciens préfets et des magistrats qui s’inquiètent à leur tour des maux de la France. Sans oublier ces citoyens affolés, laissés à l’abandon devant l’ensauvagement des voyous.

Or le chef de l’État participe, joyeusement, à déconstruire le peu qui reste debout. Au prétexte de «  transformer  » le pays, il le détruit un peu plus pour imposer sa marque.

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