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Chloroquine : une nouvelle étude confirme son efficacité chez les patients graves, 18,8% de mortalité chez les patients traités, 45,8% chez les autres

, par  Christian De Lablatinière , popularité : 3%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

L’étude, qui n’a encore été ni certifiée ni publiée, conclut qu’un traitement à l’hydroxychloroquine est “significativement associé à une diminution de la mortalité” chez les patients gravement atteints.

Voilà une étude qui devrait satisfaire le professeur Didier Raoult, qui n’a eu de cesse de vanter les vertus de la chloroquine dans le traitement thérapeutique du coronavirus Covid-19. Comme le rapporte L’Indépendant ce samedi 2 mai, une première étude chinoise allant dans le sens du virologue marseillais a été publiée en « preprint » le 1er mai sur la plateforme scientifique Medrxiv, c’est-à-dire qu’elle est en passe d’être effectivement publiée et n’a pas encore été certifiée.

“L’hydroxychloroquine doit être prescrite afin de sauver des vies”

Selon les auteurs des recherches, trois médecins chinois de l’hôpital Tongji de Wuhan, épicentre de la pandémie, « l’hydroxychloroquine doit être prescrite pour le traitement des patients atteints de COVID-19 gravement malades afin de sauver des vies ». Une conclusion obtenue après avoir administré le fameux principe actif à des malades atteints de formes sévères de la maladie.

L’objectif de l’étude était de savoir si l’hydroxychloroquine avait une influence sur l’évolution des risques de décès des patients les plus mal en point. Pour cela, sur 568 personnes (37% de femmes, âge médian de 68 ans) gravement malades malgré un traitement antiviral, 48 ont reçu en complément un traitement d’hydroxychloroquine par voie orale (200 mg deux fois par jour pendant 7 à 10 jours).

18,8% de mortalité chez les patients traités, 45,8% chez les autres

Les chercheurs ont ensuite été attentifs à deux critères : la mortalité des patients et les niveaux de cytokines inflammatoires, symptôme du stade avancé de la pathologie qui affecte les organes, à commencer par les poumons. Résultat : 18,8% de mortalité chez les malades traités à la chloroquine, contre 45,8% pour l’autre groupe. De même, la durée d’hospitalisation avant la mort du patient est plus longue dans le premier groupe que dans le second.

Quant au niveau de cytokine inflammatoire, celui-ci a considérablement baissé dans le premier groupe, quand il n’a pas bougé dans le second. De quoi convaincre les trois médecins chinois de l’efficacité du traitement à la chloroquine recommandé par le professeur Didier Raoult. « Le traitement par l’hydroxychloroquine est significativement associé à une diminution de la mortalité chez les patients gravement malades atteints de COVID-19. […] Par conséquent, l’hydroxychloroquine doit être prescrite pour le traitement des patients atteints de COVID-19 gravement malades afin de sauver des vies », ont-ils conclu.

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Voir en ligne : https://www.europe-israel.org/2020/...