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Cette gauche perdue qui persiste dans l’intolérance

, par  irioufol , popularité : 4%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

La gauche perdue, qui réclame un référendum sur les retraites, ne votera pas la motion référendaire présentée ce lundi aux députés par le RN : un texte qui, pourtant, reprend l’objectif de la Nupes de faire trancher par le peuple la solution d’un départ repoussé à 64 ans. Sandrine Rousseau (EELV) a expliqué que son mouvement ne pouvait venir en appui à un « mouvement fascisant ». Un tel sectarisme balourd pourrait faire sourire : l’époque à les Rousseau qu’elle mérite, et Sandrine a effacé Jean-Jacques. Reste que cette violence verbale, destinée à tétaniser l’adversaire, témoigne de l’intolérance qui habite structurellement les « progressistes ». Ils sont incapables d’entendre d’autres paroles que la leur. Ce lundi, sur Europe 1, le ministre du travail, Olivier Dussopt, a parlé de « violence dans l’obstruction » à propos de la stratégie de la Nupes : la formation radicale a déposé près de 20.000 amendements pour asphyxier le « débat » sur le projet de loi, qui s’ouvre aujourd’hui à l’Assemblée nationale. Jeudi dernier, dans Le Monde, c’est un texte cosigné par Alexis Corbière et Matthias Tavel, deux députés LFI, qui s’en est pris avec brutalité au film du Puy du Fou, « Vaincre ou mourir », accusé de « falsifier l’histoire » dans son évocation des guerres de Vendée et de l’épopée héroïque de Charrette, un des chefs vendéens les plus audacieux et charismatiques.

La haine qui se dégage de ce texte rappelle la filiation qui demeure entre la Terreur de 1793 – cette mare de sang de la Révolution française – et l’actuelle gauche aux abois, adepte du lynchage médiatique. « Robespierre, reviens ! » est d’ailleurs un livre écrit par Corbière, en hommage à celui qui fit guillotiner les Suspects après des procès bâclés. Pour les deux députés, le film sur Charrette, qui rencontre son public en dépit de ses faibles moyens, ne fait que « diffuser largement des poncifs communs à toutes les extrêmes droites », théorisés par « les néofacistes du Grece » et réalisés aujourd’hui par « les de Villiers et Bolloré, propriétaire de Canal + ». Le camp du Bien, qui avait jusqu’alors la mainmise sur l’historiquement correct, s’indigne de perdre son hégémonie. « C’est aujourd’hui aux authentiques républicains de sonner le tocsin », écrivent les deux dépositaires auto-désignés de la pureté civique. Ils trouveront forcément scandaleux le livre très documenté de l’historien Hervé Luxardo, « La Révolution Française et la violence » (1). L’auteur écrit : « Ce fut donc au nom des idées généreuses de liberté, de « bonheur des peuples », de Droit de l’Homme, de la Raison que bien des révolutionnaires massacrèrent… le « Peuple ». Une logique intellectuelle infernale qui aboutit à ce que les responsables politiques révolutionnaires imaginèrent d’ « anéantir », d’ « exterminer » les populations résistantes et de faire de territoires comme la Vendée un « grand cimetière national » ». La gauche zombie s’accroche aux fantômes qui ont déshonoré la Révolution.

(1) Editions Clefs pour l’Histoire de France

Voir en ligne : https://blogrioufol.com/cette-gauch...