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Cette Justice qui cible la droite mais épargne le pouvoir

, par  irioufol , popularité : 7%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.
Article du 24 novembre

A quoi joue la Justice ? C’est à nouveau contre la droite que le parquet national financier (PNF) lance ses investigations. Se faisant, il déboule dans le processus de désignation du futur président des Républicains, prévue les 3 et 4 décembre : un scénario qui rappelle l’intrusion du PNF dans la campagne présidentielle de 2017, d’où François Fillon allait sortir laminé. Une fois de plus, c’est au regard d’articles de presse que le PNF a ouvert, mardi, une enquête préliminaire contre Eric Ciotti, candidat à la présidence LR face à Bruno Retailleau et Aurélien Pradié. Il est reproché à Ciotti d’avoir employé son ex-épouse, Caroline Magne, à l’Assemblée, à la mairie de Nice et au département des Alpes Maritimes jusqu’en septembre 2016. Ces comportements, naguère admis par tous les parlementaires, seraient constitutifs dans leur cumul d’abus de confiance et de recels. « Je tiens à souligner que ces emplois ont toujours été pleinement exercés, qu’ils étaient connus de tous et en totale cohérence avec sa formation universitaire. Je ne doute donc pas que cette enquête permettra de confirmer tous ces éléments », a expliqué Ciotti dans un communiqué. Ses deux adversaires se sont engagés à ne pas exploiter cette procédure déstabilisante. Le patron des députés LR, Olivier Marleix, a néanmoins commenté, rappelant également les enquêtes passées contre Nicolas Sarkozy : « Plus le temps passe et plus le PNF devient une juridiction d’exception pour Les Républicains (…) ».

Cette récurrente collaboration du PNF avec la presse dite « d’investigation » (Le Canard Enchainé de la semaine dernière en l’occurrence) est un concubinage qui se prête à tous les soupçons de coups bas politiques. En revanche, les médias ni la justice ne se bousculent pour informer de la démarche de L’Institut pour la Justice. Vendredi dernier, ce think tank classé à droite a relancé contre l’Etat une procédure administrative « en vue de la reconnaissance par l’Etat de sa carence fautive dans l’obligation d’assurer la sécurité et l’ordre public ». Le plaignant fait valoir un « préjudice sécuritaire ». Il se caractériserait pas des atteintes au droit à la sécurité et à la vie. L’Institut pour la Justice illustre cette inaction sécuritaire par des constatations, dont une augmentation des agressions physiques multipliées par 7 de 1988 à 2021. Cette procédure, qui s’inspire de la double condamnation de l’Etat pour « inaction climatique », a pour mérite d’alerter sur les abandons de poste dont l’Etat se rend coupable. Ces démissions ont ouvert la France à tous les vents, dans un désarmement volontaire qui relèverait de la haute trahison devant des juges. N’est-ce pas le chef de l’Etat qui a notamment contribué au saccage du parc nucléaire ? Cette incompétence obligera cet hiver a de probables coupures de courant de la part d’Enedis…

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