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Ces élus qui sont la honte de la France.

, par  NEMO , popularité : 6%
NJ-Ile de France

Un élu, surtout un représentant de la Nation, devrait être exemplaire, sans reproche sinon sans peur (il ne faut pas trop en demander). Nos députés et dans une moindre mesure sénateurs, étiquetés Nupes mais pas seulement, donnent une image affligeante (c’est une litote) de la France. Honte à eux.

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Le député Grégoire de Fournas est membre du RN. C’est un fait. Ce qui est un fait aussi est qu’il est avant tout élu de la Nation, au même titre que tous les députés siégeant à l’Assemblée Nationale. Un député ne représente pas une circonscription, un lobby, ses seuls électeurs, le camp du bien ou du mal. Il exprime la volonté de la Nation tout entière. Dans une démocratie représentative telle que la nôtre Il n’y a pas de « bon » député, dont les convictions, les propos et les votes seraient sacrés, et de « mauvais » député chez qui tout est à jeter. Il semblerait cependant que ces principes qui « font » Nation, comme on le dit aujourd’hui, sont, depuis « l’affaire » Fournas, passés définitivement à la trappe, et il n’y a pas de quoi s’en féliciter.

Que le palais Bourbon offre (trop !) souvent le spectacle navrant d’une cour de récréation, ce n’est hélas pas d’aujourd’hui. Mais qu’on en arrive, avec une mauvaise foi abyssale (comme dirait Luc Ferry), à nier des évidences aussi flagrantes que l’enregistrement visuel et phonique des propos de Grégoire de Fournas, lesquels propos répondaient manifestement à une question très orientée et pas innocente (encore une litote) du député Carlos Martens Bilongo, indigné de constater que la France ne s’empressait pas de dérouler le tapis rouge aux migrants « recueillis » par SOS Méditerranée. « Qu’il(s) retourne(nt) en Afrique » s’adressait manifestement au ou aux navires qui nous amènent ces cargaisons de malheureux, lesquels, il ne faut pas hésiter à le dire et le répéter, sont exclusivement victimes de l’incurie de leurs propres gouvernements, des passeurs qui se goinfrent à leurs et à nos dépens, des ONG, des partis politiques et des médias qui s’achètent à bon compte une auréole, et, last but not least, des firmes multinationales qui voient dans cette « chair à canon taillable et corvéable à merci » de nouvelles sources de profits et des relais de croissance pour leur petit business. Quand Fournas s’emporte, « qu’ils retournent en Afrique », c’est le cri du cœur d’un Français qui en a ras la casquette d’être pris pour un jambon. Tout le monde l’a bien compris, insoumis inclus, Fournas, député de la Nation, demande « que les Africains règlent entre eux leurs problèmes », que l’Assemblée Nationale fasse en sorte qu’ils ne viennent pas les importer chez nous - chacun chez soi et les vaches seront bien gardées.

Voilà ce qu’il a dit. Son interjection méritait des applaudissements plutôt que des invectives, et de nous refaire le coup des heures les plus sombres de notre Histoire. Que les tristes islamo-gauchistes de LFI aient voulu monter cet incident en mayonnaise, après tout, tous les prétextes leur sont bons pour salir la France et les Français ; que les écolos aient suivi, quand on voit leur niveau… mais que ce qui reste de socialistes se soit embarqué dans cette affaire de corne-cul, quelle indignité. Quant aux LR, et à Eric Ciotti en particulier, honte à eux. J’espère que Ciotti se prendra la déculottée qu’il mérite aux élections internes.

Mais je réserve aussi un chien de ma chienne à tous ceux qui, tout en « soutenant » comme la corde soutient le pendu la liberté d’expression du député, en reconnaissant que sa phrase était politique, n’ont pas manqué d’ajouter, comme s’il était nécessaire de se démarquer de l’infâme, que le propos n’était pas d’une colossale finesse, qu’eux n’auraient pas dit cela comme cela (j’aurais été curieux de savoir comment ils l’auraient dit). La seule que j’ai entendu soutenir sans restriction le député RN, c’est Marion Maréchal, laquelle, sans ambiguïté, a déclaré sur Cnews que Fournas avait dit ce qu’il fallait dire, comme il fallait le dire, et à l’endroit précis où il fallait le dire. La grande classe ! Oui, il ne faut pas accepter ces bateaux sur notre sol. Qu’ils ramènent leurs passagers à leur point de départ.

Une information pour ceux qui l’auraient zappée : Grégoire de Fournas n’a pas été condamné par le bureau de l’Assemblée Nationale à la sanction la plus lourde, et à l’unanimité (moins les deux voix des vice-présidents RN, mais avec les LR), pour des propos « racistes », mais parce que ses propos avaient déclenché un tumulte qui avait obligé la présidente à suspendre la séance. Si ça c’est de la démocratie, moi, je suis le pape.