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Ce n’est plus l’Etat qui détient le monopole de la violence légitime... C’est l’extrême-gauche !

, par  NEMO , popularité : 6%
NJ-Ile de France

Et c’est le résultat de décennies de renoncement à faire appliquer la loi, de soumission aux « droits de l’homme et du malfaisant », de lâchetés et d’inversion des valeurs.

C’était ce mercredi matin dans les médias. Une vidéo virale montrant un « méchant » flic donnant un coup de poing (j’ai vu plutôt une gifle appuyée d’un homme énervé, on se demande bien pourquoi, quoi qu’il en soit pas de quoi envoyer plusieurs minutes au tapis le récipiendaire) à un « gentil » manifestant ? casseur ? voleur ? incendiaire ?... ou plus probable, un passant qui était là par hasard et qui en tout état de cause n’avait absolument rien à se reprocher ? C’est bien connu, les policiers adorent frapper de préférence les quidams qui ne leur ont rien fait, qui ne cassent pas des vitrines, qui ne mettent pas le feu aux poubelles, qui ne lancent pas des projectiles divers et variés sur eux, qui ne leur crachent pas au visage, qui ne les insultent pas. D’ailleurs vous aurez remarqué que lorsqu’une « bavure » policière est homologuée, c’est toujours un malheureux innocent (voir Malik Oussekine) qui en est victime, jamais un black bloc ou un antifa (et pourtant ce n’est pas le choix qui manque).

Que les « forces de l’ordre » (de plus en plus un oxymore) en prennent bonne note, ce comportement violent est inadmissible dans notre État de droit, et il est d’ailleurs de plus en plus sévèrement réprimé ! L’IGPN – Inspection Générale de la Police Nationale- veille. Le policier dont il est question ci-dessus va comprendre sa douleur, comme d’ailleurs tous ses collègues qui, faisant usage de « violence », se risquent à mettre fin à des rodéos sauvages, à poursuivre un délinquant routier qui refuse d’obtempérer et qui s’encastre dans un arbre, à tirer sur un forcené qui, n’ayant pas pris ses médicaments (vous voyez à quoi je fais allusion) les menace d’une arme, et j’en passe. L’enquête de l’IGPN se doit de répondre à cette angoissante question : la violence était-elle vraiment légitime ? Le policier n’aurait-il pas pu agir autrement, par exemple attendre qu’il n’y ait plus le moindre doute sur les intentions homicides de sa « victime » pour en venir à une telle extrémité ? N’aurait-il pas pu se servir d’un nounours en peluche ou d’une fleur (pas une rose, ça pique) plutôt que de son arme de service ? On en est au point où on laisse au policier le choix entre deux options : ne pas réagir et se faire blesser (plus de 10.000 par an), voire tuer (une vingtaine), mais recevoir la légion d’honneur à titre posthume des mains du ministre de l’Intérieur ou, hommage suprême, du Président de la République en personne, ou bien faire son boulot et subir les foudres d’une loi impitoyable avec les brebis galeuses de la police, non mais !

Et pendant que les pauvres poulets se font cuisiner par les « bœuf-carotte », il en est qui peuvent user sans modération et sans risque de la violence, pourvu qu’ils se réclament de la gauche plus ou moins extrême, et donc qu’ils soient vus comme les héraults du camp du bien. Pour tous ces antifas et black-blocs d’opérette, la France est open bar, sous l’œil attendri des médias et de la justice de gauche. Que l’un d’eux se prenne ne serait-ce qu’une gifle, c’est Papa, Maman, bobo, la plainte déposée et diligentée par le ministère public, les reportages anxiogènes sur la résurgence des heures sombres du fascisme, les manif "tout le monde déteste la police", enfin, le cinéma habituel.

Aujourd’hui, en France, c’est l’extrême-gauche qui détient le monopole de la violence, et, circonstance aggravante et surréaliste, d’une violence pour le coup oh combien illégitime, mais légitimée par un pouvoir qui y trouve son compte (et qui, peut-être, protège ainsi ses propres enfants ?). Tout cela ne peut que mal finir.