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Candidature de Donald Trump 2024 : les conservateurs disent « non »

, par  Frédéric Mas , popularité : 6%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

C’est officiel, Donald Trump se représentera en 2024 à l’élection pour le poste de président des États-Unis. Depuis la station balnéaire de Mar-a-Lago à Palm Beach, l’ancien président a déclaré : « Nous sommes une nation en déclin », mais qu’heureusement, « le retour de l’Amérique commence dès maintenant ». Ça n’a pas l’air d’être l’avis de tous les conservateurs , qui craignent globalement que l’ancien serial winner, tombeur de la dynastie Clinton, ne soit devenu un boulet insupportable pour la droite.

Politiquement, le produit Donald Trump est devenu toxique, à la fois chiffon rouge pour les Démocrates et grand diviseur d’un électorat lassé de ses provocations et de ses gaffes. Pour le Parti républicain les élections de mi-mandat ont donné le ton : Trump est passé dans le camp des losers, ses candidats ayant majoritairement été balayés.

Donald Trump ? Non !

L’édito de ce mercredi 16 novembre de la National Review , le principal magazine conservateur américain, est sans appel :

« La réponse à l’invitation de Trump à lui rester personnellement et politiquement redevable et à ses obsessions farfelues pour au moins deux autres années, avec tout le chaos que cela implique et la possibilité très réelle d’une autre défaite hautement conséquente, devrait être un Non ferme et sans équivoque. »

L’administration Trump s’est révélée chaotique, pleine d’approximations quand il s’agissait de comprendre le subtil système constitutionnel américain, et globalement brouillonne.

En 2020, face à Joe Biden, non seulement Trump perd une élection facile à gagner, mais il est incapable de reconnaître sa défaite :

« L’épisode s’est terminé lorsque Trump, dans un abus grotesque de ses pouvoirs, a tenté d’intimider le vice-président Pence pour qu’il retarde ou modifie unilatéralement le décompte des votes électoraux le 6 janvier, et lorsqu’une foule pro-Trump enflammée a pris d’assaut le Capitole, alors que le président ne donnait aucun signe que cela le dérangeait particulièrement. »

Make GOP Great Again

Pour Rod Dreher de The American Conservative , il faut en finir avec le psychodrame Trump pour que la droite se mette en ordre de bataille pour gagner les élections et arrêter de se lamenter sur son sort :

« Nous allons continuer à perdre si nous ne mettons pas Trump derrière nous. Je suis tellement alarmé par ce que les Démocrates représentent que je voterai pour Trump en 2024 s’il est le candidat du GOP. Mais je ne vais pas m’en réjouir, et je crois que Trump est le seul candidat probable du GOP que Joe Biden peut battre. Les gens de MAGA sont souvent si profondément dans leur bulle que, comme les activistes de gauche, ils ne peuvent pas comprendre ce à quoi ressemblent les gens en dehors de « l’église ».  »

Pour les inconditionnels de Donald Trump, son retrait de la vie politique signifierait également la fin de l’aventure populiste et illibérale au sein d’un Parti républicain recentré sur ses principes reaganiens. Ce serait une mauvaise nouvelle autant pour les Démocrates que pour les ennemis de l’Amérique qui se rejouissent de l’extrême division du pays. Du point de vue libéral , rien ne laisse penser qu’un second mandat de Donald Trump se traduise par une amélioration notable des libertés individuelles.

Voir en ligne : https://www.contrepoints.org/2022/1...