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C’est le prénom qui fait le Français !

, par  NEMO , popularité : 5%
NJ-Ile de France

Qu’est-ce qu’il n’est pas (encore) allé dire ! Qu’il était « plus français » que Zinedine Zidane ou Omar Sy ! Et toutes les bonnes personnes (elles sont innombrables, hélas) de réclamer à grands cris qu’on leur apporte les sels. Quoi, comment, qu’ouïs-je, cachez ce Zemmour que je ne saurais voir ! Le second degré, l’humour, l’image ? Il y a belle lurette qu’ils sont interdits dans notre beau pays de la liberté de pensée et de l’impertinence.

Pourtant Zemmour, lui-même « français d’importation », n’a fait que souligner ce qui devrait apparaître comme une évidence aux gens dotés d’un minimum de neurones : le nom fait l’appartenance à une famille, mais c’est le prénom qui fait votre identité propre. Le prénom, ce n’est pas anecdotique. C’est même sans doute la décision la plus importante que des parents prennent pour et à la place de leur enfant. Un prénom, cela vous engage pour la vie. Lorsque vous vous appelez Pierre, ou Marie, et que vous vivez en France, peu importe votre nom de famille, on sait qui vous êtes, comment vous situer. Si vous vous appelez Brandon ou Britney, et que votre nom fleure bon le terroir ou le terril, votre prénom ne sera pas forcément un atout dans votre carrière, mais bon, avec le travail, la santé et une bonne dose d’auto-dérision, vous pourrez vous en sortir.

Le hic, c’est quand vous vous appelez Mohamed ou Aïcha, avec en plus un nom du Maghreb – double effet kiss cool. Là, inutile de se cacher derrière son petit doigt, ce sera très dur, même si vous êtes bac+5 (vous avez remarqué ? nos belles âmes radio-télé-phoniques citent toujours un Mohamed bac+5 qui ne trouve pas de boulot parce qu’il est musulman, jamais un Kevin ou même un Pierre dans le même cas, et pourtant, j’en connais).... Parce que racisme, islamophobie ? Ben voyons !

Qu’un employeur hésite, voire refuse de recruter un salarié manifestement musulman, lequel pourrait une fois dans la place se radicaliser (ce n’est pas un phantasme, hein), se laisser pousser la barbe, s’envelopper dans une khamis ou une burka, exiger repas halal à la cantine, espace et temps de prière, aménagements pour le ramadan et les fêtes religieuses, refuser d’obéir à un cadre de sexe opposé, bref, mettre le souk dans sa boite, mais pas question de le virer sans que ça lui coûte un bras assorti d’une réputation de sale raciste islamophobe, c’est renversant, non ?
Qu’il soit injuste pour « l’immense majorité des musulmans » français pacifiques et discrets de payer pour les excités intégristes ne change rien au problème : les français non musulmans constatent tous les jours que des musulmans, et seulement des musulmans, exigent de plus en plus d’accommodements de moins en moins raisonnables, quand ils ne se mettent pas à les assassiner au nom de l’Islam. Le premier moyen de reconnaître un musulman, c’est son prénom islamique. quant à reconnaître le bon grain de l’ivraie, on ne le sait en général qu’après...

C’est grâce aux bons sentiments de nos élites cucutales, et à la bêtise crasse d’une droite qui, en 1993 (sous Balladur), a supprimé l’obligation de donner aux enfants des prénoms de calendriers d’usage en France, qu’aujourd’hui, il n’y a pas une famille musulmane, même non pratiquante, qui oserait donner à sa progéniture des prénoms autres qu’islamiques !

Le résultat est que, avec la liberté offerte à tout un chacun de donner à son enfant le prénom de son choix, on a contribué, peut-être plus qu’avec toutes les autres lois de soumission, à la communautarisation et au « suicide français ». Quelle belle avancée sociétale, quel progrès !

Note : quand les convertis (français d’origine souchienne qui se convertissent à l’Islam) sont tenus de prendre un prénom et un nom islamiques, nos belles âmes, assez curieusement, ne trouvent rien à redire.